Le Carnaval tropical de Paris anime les Champs-Elysées
Ce dimanche (6 juillet), les groupes ont défilé sur les Champs-Elysées à l’occasion du Carnaval tropical de Paris.Les groupes antillais d'Île-de-France et de tout l'Hexagone étaient comme d'habitude très bien représentés. Et la diaspora était au rendez-vous.
Comme chaque année, le premier dimanche de juillet accueillait le Carnaval tropical de Paris sur les Champs-Elysées.
Depuis quelques années, cet événement s'élargit aux traditions carnavalesques d'autres pays du monde, singulièrement d'Amérique latine et du Sud.
Cette édition 2025 avait d'ailleurs été placée sous le signe de l'Amazonie, mais les groupes antillais d'Île-de-France et de tout l'Hexagone étaient comme d'habitude très bien représentés et la diaspora était aussi au rendez-vous dans le public.
Un rendez-vous incontournable
Malgré la pluie, on essaie de mettre le feu. C'est pour ça que nous avons comme surnom les incendiaires.
Assurément, Tropikana assume son statut. Parmi les groupes carnavalesques les plus récompensés du Carnaval tropical des Champs-Élysées, la formation bat le pavé de la plus belle avenue du monde pour faire oublier la grisaille et la pluie fine qui arrosent la capitale, emmenée par son fondateur Gilles Delcros.
C'est un rendez-vous incontournable, à ne pas manquer du le Carnaval tropical de Paris. Nous sommes là encore pour faire plaisir, pour faire vibrer le public.
Un public conquis malgré la pluie
Immanquable pour les groupes, mais aussi pour les spectateurs. Pas refroidie par la météo, Sylviane est positive.
On est obligé de faire avec, mais ça ne gâche pas le spectacle. On ne peut pas y déroger, on est obligé d'être là. La chaleur est dans notre cœur. On se réchauffe fort, fort, fort.
Des vibrations qui nourrissent les émotions et les souvenirs du pays.
Ça fait du bien. On s'en moque de la pluie. C'est super cool. Vu que nous, on ne peut pas aller au pays, du coup, le fait qu'il y ait ça ici, c'est super bien, on est trop contents.
Transmettre la culture antillaise
C'est exactement la mission que s'est fixée le groupe Ethnick 97 et sa présidente Marie-Catherine Fardin-Vanitou. Quel que soit le temps, il faut transmettre la culture antillaise.
On est fiers de porter notre couleur qui est les Antilles sur les Champs-Élysées. On avait décidé de mettre des plumes pour dire qu’on n’a pas besoin d’aller à Rio. On crache du feu avec les petites, avec les grandes, avec les grands musiciens. Et c'est surtout cette transmission que je suis en train de mettre en place et ça commence à prendre sa place.
Une transmission qui résonne chez Clara et Ayana, 11 et 13 ans, qui se réchauffent avec chacune un drapeau sur le dos. Guadeloupe pour la première, Martinique pour la seconde.
Pour montrer qu'on vient de la Guadeloupe et de la Martinique. C'est pour montrer l'histoire, l’ambiance, la joie.
De la joie au cœur de Paris, au soleil ou sous la pluie, l'esprit tropical a animé les Champs-Élysées.








