« Art de vivre à la française » : l’art créole s’expose à New York
La Maison Gaston, qui représente des artistes et designers de nos territoires, a été invitée à participer à l'exposition « Art de vivre à la française », présentée en plein cœur de Manhattan, à New York, les 8 et 9 octobre.
C'est dans la ville où les rêves se construisent, pour citer Alicia Keys, que la Maison Gaston met en lumière l'art créole durant ces deux jours.
Après avoir déjà participé à une expo Art de vivre à la française à New Delhi l'an dernier, l'entité fondée par Christelle Claireville vit le rêve américain aux côtés de prestigieuses marques tricolores.
C'est assez gratifiant parce qu'effectivement, quand on lit Guerlain ou Louis Vuitton, c’est quand même amusant de voir la Maison Gaston au milieu de toutes ces marques. Ça me donne l'impression qu'on peut vraiment viser l'excellence. Les savoir-faire qu'on défend plaisent. Cette fois, on a été vraiment invités par l'équipe France Export à participer au salon. Donc, ça montre que lors de l'édition précédente à New Delhi, la proposition qu'on avait fait leur avait plu, les avait convaincus et donc on recommence.
Christelle Claireville en dit plus sur le salon.
Il est organisé par la Team France Export et par l’ambassade de France aux Etats-Unis. L’objectif pour eux, c’est de promouvoir des marques françaises et de les aider à s’internationaliser. 35 marques françaises sont exposées.
« Quelque chose de spécial à montrer »
Six artistes sont représentés par la Maison Gaston en plein cœur de Manhattan. Les créateurs antillais Florence Gossec, Alain Joséphine, dach&zephir, Damalia et Adeline Chapin, ainsi que la designeuse réunionnaise d'origine martiniquaise, Johanna Grégoire, avec le sentiment que cet art créole peut séduire le monde.
Oui, j'ai vraiment l'impression que ça plaît. La patte de l'artiste, les nuances, les colorations des artistes antillais, elles sont différentes et je pense qu'elles tapent dans l'œil des visiteurs. On a vraiment quelque chose de spécial à montrer. Je me sens fière de parler d'eux. J'ai l'impression que ça fait avancer les choses et j'aime voir la curiosité, la surprise et aussi l'enthousiasme qui naît finalement pour nos artistes et nos territoires.
Un enthousiasme que Christelle Clairville propage à New York, la ville par excellence pour rêver grand.
C'est un endroit où on a l'impression que tout est possible. Donc, je me dis qu'emmener nos artistes antillais dans cette ville-là, ça peut peut-être faire des étincelles.








