Vie chère : le RPPRAC relance la mobilisation avant les municipales
Plus d’un an après ses actions contre la grande distribution, le mouvement repart en campagne. En tournée dans l’Hexagone, Rodrigue Petitot et Gwladys Roger veulent sensibiliser et préparer une nouvelle phase de lutte pour se faire entendre.
À quelques mois des élections municipales, le RPPRAC relance son offensive contre la vie chère.
Son président, Rodrigue Petitot, et la trésorière, Gwladys Roger, ont entamé une tournée hexagonale qui les mènera à Paris, Lyon, Toulouse, Bordeaux et Rennes.
À VOIR Rodrigue Petitot explique les enjeux de cette tournée
Une marche est prévue le 27 juillet prochain à Paris.
« Le combat ne s’est jamais arrêté »
Lors d’une réunion organisée hier (17 juillet) en banlieue parisienne, Rodrigue Petitot a tenu à rappeler la continuité de l’action du mouvement :
Le combat, il ne s'est jamais arrêté. Le combat, il continue. On a eu plusieurs étapes dans ce combat. On a eu plusieurs face-à-face avec le système qu'on combat. On a eu des tables rondes. Dernièrement, on a eu des APVC. Comme je dis, nous, on se bat dans l'ombre comme dans la lumière. Militantisme comme dans le côté administrati.
Pour le leader du RPPRAC, la posture des autorités françaises reste inchangée, malgré des échanges avec les services de l’État :
On a tenté de faire un pas à chaque fois vers l'État français, ce que l'on appelle l'État colonial français. On voit leur non-réceptibilité à tout ce qui se passe. Même là, avec le CIOM qui vient de se passer sans la présence des élus des Outre-Mer, pour moi, c'est un manque de respect. C'est une façon de nous montrer qu'ils ne sont pas prêts à écouter, ni à entendre, ni à comprendre ce qu'on leur dit, et encore moins le peuple.
Le RPPRAC veut aussi lutter contre ce qu’il considère comme une déformation des réalités vécues dans les Outre-Mer :
Aujourd'hui, c'est important pour nous de venir au plus près du peuple, leur expliquer le combat qui se passe vraiment sur les territoires là-bas. Nous, on a envie qu'ils puissent avoir la vraie réalité des choses à travers notre bouche, avant de reprendre le combat de façon plus formelle sur les terres là-bas.
Rodrigue Petitot compte sur les ultramarins de l'Hexagone pour peser à nouveau dans le mouvement de contestation.
À ÉCOUTER La réponse du leader du RPPRAC
