Salon de l'Agriculture : Gabriel Attal visite les Outre-mer
Après une visite surprise dimanche (25 février), le Premier ministre est revenu ce mardi porte de Versailles. Dans son programme, le hall dédié aux territoires ultramarins.
"L'accueil était bon !". A la sortie du pavillon Outre-mer où il vient de passer un peu plus d'une heure et demie, Gabriel Attal se félicite auprès d'un responsable.
Rapidement, le chef du gouvernement se voit offrir des cadeaux, des groupes de musique se mettent à jouer, des exposants lui tendent sorbet coco, letchis, rhums... "Est-ce qu'il y a une place à Matignon pour nos bouteilles ?", lui lance Davy Grava, responsable du développement des rhums Papa Rouyo de Guadeloupe, après avoir alerté Gabriel Attal sur l'importance d'une vraie continuité territoriale entre les Outre-mer et l'Hexagone.
Car derrière l'ambiance chaleureuse, les problématiques de l'agriculture ultramarine sont nombreuses et les professionnels ne manquent pas de le lui rappeler. Sur le stand de la ville des Abymes, puis par la sénatrice Solanges Nadille lors d'un échange avec des professionnels et élus sur le stand de l'Odeadom, Gabriel Attal est interpellé sur les difficultés des planteurs de canne en Guadeloupe.
Canne, autonomie alimentaire...
"Je m'engage à ce que mon équipe regarde car effectivement, j'ai l'impression qu'il y a une détresse. Alors, on va regarder si des solutions peuvent être trouvées en lien avec le ministère de l'Agriculture", a-t-il affirmé. Une réunion pourrait d'ailleurs se tenir très prochainement à Paris.
Dans les échanges, les professionnels ont aussi mentionné la question de l'accompagnement pour arriver à l'autonomie alimentaire, de l'insécurité à Mayotte et des vols de production, d'un renforcement du réflexe Outre-mer, du malus pour les véhicules professionnels.
En réponse, Gabriel Attal a souvent assuré être "prêt à regarder" et a aussi rappelé les mesures déjà prises, notamment les plans de souveraineté alimentaire à venir par territoire et annoncé un volet Outre-mer dans le prochain plan d'adaptation au changement climatique.
On croit et on veut continuer à investir dans l'agriculture ultramarine, qui est une agriculture d'excellence, une chance inouïe pour la France en terme de diversité des productions, des filières et en terme d'excellence et de très grande qualité pour notre agriculture française
Gabriel Attal, Premier ministre
Avant de terminer sa déambulation entre les stands de Guadeloupe, de Tahiti, de Mayotte, de Nouvelle-Calédonie, de La Réunion et de Marie-Galante, Gabriel Attal a également assuré vouloir aller "très rapidement" à la rencontre des territoires d'Outre-mer.
