Rentrée à l'Assemblée nationale : où vont siéger les députés antillais ?

Par 17/07/2024 - 17:29

À la veille du début officiel de la nouvelle législature, les tractations vont bon train à l’Assemblée nationale pour constituer les groupes et prétendre à une majorité. Du côté des députés antillais, les positions semblent arrêtées. Un seul député va changer de place dans l’hémicycle.

    Rentrée à l'Assemblée nationale : où vont siéger les députés antillais ?

Un vent nouveau souffle à l’Assemblée nationale. À la veille du début officiel de la nouvelle législature, on discute encore en coulisses pour constituer les groupes et prétendre à une majorité.

Malgré un équilibre incertain, du côté des députés antillais, les positions semblent arrêtées. Bien que courtisés, nos députés ne changent pas de cap.

Chez LIOT

Dans le grand jeu de recomposition parlementaire, Max Mathiasin et Olivier Serva restent chez LIOT, qui comptera entre 19 et 21 membres, avec cinq ultramarins, dont son président de groupe, Stéphane Ledormand, de Saint-Pierre-et- Miquelon, avec l'espoir de peser davantage, comme l’explique Olivier Serva.

LIOT, c'est Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires. Dans ce contexte où il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale, on a besoin qu'on puisse peser dans le pacte majoritaire parlementaire où on doit prendre des mesures importantes pour les Outre-mer, pour le pouvoir d'achat, pour la continuité territoriale, pour la sécurité qui puisse permettre dans les prochains temps de faire passer des réformes dans l'intérêt des populations.

Avec les GDR

Plus à gauche, les équilibres changent. Dans le camp de la gauche démocrate et républicaine, Marcelin Nadeau et les Guyanais Rimane et Castor devraient rester avec les GDR, qui auront entre 15 et 17 membres, dont près de la moitié issus d'outre-mer.

Avec les socialistes et apparentés

Parmi les Martiniquais, un seul député va changer de place dans l’hémicycle. Anciennement au sein de la Gauche Démocrate et Républicaine, Jiovanny William rejoint les socialistes et apparentés plus nombreux, et avec des garanties.

J'ai été sollicité, mais conformément à ce que j'ai dit durant ma campagne, je me devais d'adhérer à un groupe faisant partie du Nouveau Front populaire. Le choix n'a pas été simple. Le choix l'a été au regard du groupe en lui-même, du nombre de députés dans ce groupe et puis aussi de traiter les différentes questions relatives à nos territoires.

Position que confirme Christian Baptiste. Ils seront cinq ultramarins dans ces rangs socialistes, dont quatre Antillais, avec en plus Elie Califer et Béatrice Bellay. De quoi faire entendre leur voix.

Nous voulons véritablement peser pour que quelles que soient les dispositions qui soient prises, nous puissions participer. D'ailleurs, le président Boris Vallaud du groupe a aussi entendu ce message, que ce soit pour la déclaration de politique générale, mais aussi pour les niches parlementaires. Il y aura des propositions de loi liées au territoire dit ultramarin.

Chez LFI

Et pour être complet, chez LFI, groupe majoritaire du Nouveau Front populaire, le Martiniquais Jean-Philippe Nilor ne va pas bouger, a priori, au sein d'une formation qui ne devrait compter que trois ou quatre ultramarins, mais qui a toujours promis de faire de nos territoires une priorité.

 

 

 


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