Le président du Sénat a terminé sa visite au Mémorial ACTe
Dimanche 29 janvier, Gérard Larcher, président du Sénat, a achevé sa visite de 48 heures en Guadeloupe par une visite du MACTe à Pointe-à-Pitre. L’occasion de tirer un bilan de son passage en Guadeloupe.
Toujours en compagnie d’une délégation sénatoriale ainsi que le président de la délégation aux outre-mer Mathieu Darnaud, le sénateur de Saint-Pierre et Miquelon, le président du Sénat Gérard Larche a achevé sa visite aux Antilles au MACTe.
Les politiques publiques en question
Il en a profité pour échanger avec les élus de Guadeloupe sur les problématiques locales, mais aussi sur les enjeux de différenciation territoriale, de sécurité, de santé, de développement économique, et les problèmes d’eau notamment. Le président du Sénat en a tiré des enseignements :
C'est très enrichissant d'avoir écouté, d'avoir partagé et d'avoir sans doute mieux compris un certain nombre de choses qui se passent. Ce qui nous préoccupe, c'est aussi l'attente des citoyens guadeloupéens. Leur attente première, c'est si les politiques publiques sont efficaces ? Est-ce qu'elles transforment, est-ce qu'elles améliorent ma vie quotidienne ? Ça va de sujets très simples comme l'eau, la santé, les mobilités, les solidarités. Et pour cela, on voit bien que la proximité, c'est quelque chose d'essentiel. Et nous avons vu que nous devons apporter un certain nombre de réponses de fonctionnement institutionnel, mais ça ne suffit pas. La première des réponses, c'est que l'efficacité des politiques publiques.
Pour plus de différenciation
Du côté des élus guadeloupéens, Victorin Lurel accompagnait également le président du Sénat. Pour lui, Gérard Larcher est venu toucher la réalité du territoire en attendant une évolution statutaire :
Gérard Larcher a l'habitude de faire des Tours de France. Il avait déjà eu l'occasion de venir en Guadeloupe, mais cette fois-ci, il est venu de manière institutionnelle et compte tenu du grand chantier législatif engagé au Sénat et des demandes formulées par les élus de Guadeloupe depuis déjà quelques longues années, et singulièrement depuis la peine de Fort-de-France, mais depuis les congrès qu'on a faits ici, notamment en 2019, pour dire que si nous voulons rester au sein de la République française, il faut un peu plus de différenciation, il faut un peu plus de marge de manœuvre et de gestion pour les exécutifs.
Plus tôt dans la semaine, c’est en Martinique que Gérard Larcher s’était rendu et a pu échanger avec les élus.
