[EN IMAGES] François-Noël Buffet, le ministre des Outre-Mer, débute sa visite en Martinique

La cérémonie s’est déroulée en présence des élus locaux. Une première pour la députée Béatrice Bellay. 

Il faut aller également matérialiser, montrer que nous respectons les sacrifices humains qu'ont fait nos aïeux pour obtenir et nous garantir la liberté. Ce que nous avons, ce que nous sommes aujourd'hui en Martinique, c'est également le prix du sang. Et ce sang, aujourd'hui, nous venons dire à ceux qui l'ont donné que nous les remercions et que nous saluons leur mémoire et leur combat

Concernant la visite du Ministre des Outre-Mer, Béatrice Bellay indique espérer que François-Noël Buffet vienne avec de nouvelles propositions renforcées au regard de ce que nous lui avons déjà demandé.

Nous lui avons posé des questions sur les entreprises et un plan qui ressemblerait à celui de Marseille de 2023, après les émeutes. Cela pour permettre aux entreprises, notamment, de bénéficier d'un chômage partiel, qui permettent éventuellement des étalements de dettes, qui permettent également au système d'assurance de fonctionner. On lui a également demandé, pour ce qui est de la vie chère, de venir avec des instruments tels qu'un début de réponse sur la continuité territoriale. On ne s'attend pas à une réponse complète aujourd'hui ni demain, mais on s'attend à ce que l'État prenne réellement un engagement.

Des militants du RPPRAC se font entendre

À quelques minutes de la fin de la cérémonie une vingtaine de manifestants du RPPRAC (Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéennes) se sont invités sur la place de la Savane, ils ont tenté de s'approcher des commémorations.

Ils ont été maintenus à distance par les forces de l'ordre, les militants ont donné de la voix en scandant des slogans contre la vie chère. Sans pour autant perturber le déroulement de la cérémonie

Les manifestants, à l’instar de Dylan, assurent ne pas comprendre les raisons de ce périmètre de sécurité.

Nous sommes arrivés en masse. On voulait assister et non faire annuler à la cérémonie du 11 novembre. Le 11 novembre, c'est une cérémonie pour tout le monde, c'est pour tous nos ancêtres. Comme nous sommes tous en rouge, ils nous ont bien dit qu'on a interdiction de passer. Ils nous ont dit qu'on va dégrader, qu'on va tuer la cérémonie. Nous ne sommes pas venus pour ça. Certes que nous sommes peut-être venus pour qu'on puisse voir que le combat n'est toujours pas mort mais ils pensent qu'on va faire quelque chose. Si c'est pour rester là et tuer la cérémonie au loin, on peut le faire tout en criant « baissez les prix ! »