Consultation des élus en préparation du Comité interministériel pour l’Outre-Mer
Ce mercredi 3 mars, le ministre délégué en charge des Outre-Mer, Jean-François Carenco a reçu des élus du territoire pour préparer le CIOM (Comité interministériel pour l’Outre-Mer), à venir.
En préparation du Comité interministériel pour l'Outre-Mer, le CIOM, prévu le 12 juin prochain à Paris, le ministère délégué de la rue Oudinot consulte en ce moment les élus des territoires. Ce mercredi, ce sont les parlementaires qui étaient reçus par Jean-François Carenco.
À Élisabeth Borne de trancher
Le CIOM, sera présenté par la Première ministre et servira de plan d'orientation pour le développement et l'avenir, notamment institutionnel, de ces collectivités. Un enjeu d'importance et dans lequel nos représentants espèrent peser.
Les élus de l'Assemblée nationale, notamment, ont fait preuve d'unité en janvier lors du séminaire des « Députés 97 », organisé à Cayenne à l'initiative du Guyanais Davy Rimane. Par la suite un courrier avait été adressé à Elisabeth Borne, mais il est resté sans réponse. Davy Rimane espère donc davantage de considération dans le processus actuel :
On lui montre qu'on est unis sur ce sujet, il n'y a pas de disparité. On est prêts à faire les choses. Maintenant, il faut que l'exécutif comprenne qu'on ne peut pas continuer à fonctionner de la sorte en pensant laisser les députés ou les parlementaires de côté et ne pas être associés aux réflexions, aux propositions dès le départ. Là, c'est une session de rattrapage. On voit maintenant comment on fait. Puisqu’in fine, il y aura une loi à porter. À ce moment-là, nous, on est dans la boucle, mais dès le départ, on doit y être. C'est toutes ces choses qu'on a rappelées ce matin au ministre Carenco. Il y aura une transcription d'éléments, il y aura une revoyure avant le 12 juin. Mais ce qu'on comprend aussi, c'est qu’in fine, c'est la Première ministre qui va trancher sur les propositions.
Les élus sont conscients que toutes leurs propositions ne seront pas retenues. De plus, des questions restent sans réponse, selon le député guyanais. Notamment sur le financement et l’argent qui va permettre « de financer ces volontés qui sont affichées, qui sont ambitieuses aussi à différents égards.