Airbags Takata : le ministre des Transports n’exclut aucune sanction
Ce mercredi (19 février), le dossier des airbags Takata a de nouveau été évoqué à l’Assemblée nationale. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a indiqué que « rien n'est exclu » s’agissant « de sanctions de l'État auprès des constructeurs ».
Le dossier des airbags Takata a de nouveau été évoqué à l'Assemblée ce mercredi (19 février), lors des questions au gouvernement.
La députée de la Réunion Karine Lebon a interpellé le ministre des Transports, Philippe Tabarot, sur les éventuelles sanctions à venir pour les constructeurs, ainsi que sur les mesures d'adaptation spécifiques aux territoires d'Outre-Mer, compte tenu des campagnes de rappel et d'immobilisation de véhicules.
Une mission d’inspection
Philippe Tabarot a promis de recevoir les députés ultramarins pour évaluer les besoins et assure que « rien n'est exclu » sur la question des sanctions :
Nous devons maintenant voir ce que nous pouvons faire de plus. J'ai reçu à cet effet les avocats et familles de victimes. C'est pourquoi je compte d'ailleurs vous recevoir également très prochainement avec vos collègues ultramarins, Mme la députée, pour agir collectivement en fonction des spécificités propres à chaque territoire, à des mesures supplémentaires afin d'améliorer les dispositifs déjà entrepris. S'agissant spécifiquement de sanctions de l'État auprès des constructeurs, rien n'est exclu. Je peux vous le dire, une telle procédure a d'ores et déjà été mise en œuvre avec l'un d'eux qui a d'ailleurs rapidement réagi pour trouver une solution. Nous sommes ouverts à creuser ce point avec vous. En complément, nous travaillons à améliorer le cadre réglementaire et législatif. À ce titre, j'ai lancé une mission d'inspection visant à trouver des leviers pour renforcer le pouvoir de l'État vis-à-vis des constructeurs. Il faut faire en sorte qu'une telle situation ne puisse plus jamais se reproduire. Les airbags sont faits pour sauver, pas pour tuer.








