Vie chère : comment le tarif des assurances pèse sur le budget des ménages
Le député de Guadeloupe Max Mathiasin part sur le front de la différence de prix pratiquée par les assurances en Outre-mer et dans l’Hexagone. Il a publié ce mardi, le texte d’une question qui sera posée à Eric Lombard, ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
Qu’il s’agisse d’une assurance habitation ou de l’assurance d’un local, les prix proposés par les assureurs aux clients basés dans l’outre-mer sont plus chers que ceux pratiqués dans l’Hexagone.
Ils alourdissent le budget des ménages et les charges des entreprises. Alerté sur la question, Max Mathiasin demande au ministre de l’Économie des faits circonstanciés qui expliqueraient cette différence de tarification ainsi que les montants moyens des assurances pour les professionnels et les particuliers.
Enfin, il espère que le ministre prenne des mesures pour réduire l'écart et favoriser la concurrence.
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Trop risqué
La problématique du prix des assurances avait été soulevée, la première fois, suite aux émeutes liées à la vie chère en Martinique. Après avoir dû accompagner les professionnels et les particuliers après les émeutes en Nouvelle-Calédonie pour un montant qu’au moins 940 millions d’euros, après les émeutes de Martinique, les assureurs ont collectivement levé le pied.
Certains ont même menacé de quitter ces territoires. Le ministre de l’Économie de l’époque, Antoine Armand, interpellé par les députés, avait assuré que l’État pèserait de tout son poids pour permettre aux assureurs d’accompagner les professionnels ultramarins.
Toutefois, certaines enseignes ont tout de même choisi de ne plus accompagner les professionnels sur les dégâts liés aux émeutes.
