Aérien : Air Antilles obtient un sursis de 4 mois

Louis Mussington n'a pas encore l'arrêté de la DGAC entre les mains. Néanmoins, le président de la collectivité de Saint-Martin n'a pas fait le voyage à Paris pour rien.

Au lendemain de sa rencontre avec le Premier ministre, le président de l’exécutif saint-martinois a reçu la garantie que la licence d'exploitation d'Air Antilles sera prorogée jusqu'au 31 janvier 2026.

S'il espérait une rallonge de 6 mois, Louis Mussington va désormais pouvoir s'atteler à la recherche d'investisseurs. Car la collectivité et l'entreprise Edéis ne peuvent pas assumer seul la charge de fonctionnement et les investissements nécessaires au développement de la compagnie aérienne.

Une première année d’exploitation chaotique

Certes, les premières performances économiques d'Air Antilles étaient positives.

La compagnie précise que, depuis le début de l'année, près de 100 000 passagers ont déjà voyagé avec Air Antilles, dont près de 30 000 rien qu'au mois d'août.

Néanmoins, les difficultés financières et administratives font planer depuis plusieurs mois le spectre d'un arrêt de l'activité.

La compagnie aérienne va donc de prolongation en prolongation de sa licence d'exploitation. Des dates butoirs qui ne sont pas de nature à générer un climat de confiance chez les clients comme chez de potentiels actionnaires.

Chercher de nouveaux actionnaires

La tâche s'annonce donc ardue pour le président de la collectivité territoriale de Saint-Martin.

 Il manque un peu plus de 10 millions d'euros pour assurer la suivie de la société.

Louis Mussington compte bien utiliser ce sursis de 4 mois accordés pour continuer à chercher de nouveaux actionnaires sérieux pour gonfler le capital.