WCMF : 10 000 festivaliers attendus ce week-end
La 22e édition du World Creole Music Festival de la Dominique s’annonce prometteuse. Ce vendredi matin (28 octobre), Sizzla et Kees, deux artistes incontournables qui se produiront ce soir, ont partagé avec la presse leurs attentes pour ce grand rendez-vous.
33 artistes sur la scène principale
Pour cette 22e édition du WCMF, après deux ans d’interruption, la fête promet d'être à son comble. Un festival « vraiment unique » et « qui ne dort pas », rappelle Samantha Letang, directrice du festival. En plus d’accueillir une trentaine de grands artistes internationaux, le WCMF permet à de multiples artistes locaux de se produire sur scène. À ce titre, les spectateurs pourront avoir le choix entre deux scènes. Sans compter les multiples activités et stands présents dans le stade Windsor Park qui mettront en valeur tous les produits de la Dominique.
Sur tout le week-end de célébration, la Dominique s’attend à accueillir plus de 10 000 festivaliers. Venus de Martinique, de Guadeloupe, de Sainte-Lucie et de plus loin encore. Pour Colin Piper, directeur de l’office du Tourisme de la Dominique « le pari est gagné ». En plus d’être un moment important du fait de la célébration de l’indépendance de la Dominique, les retombées économiques du WCMF sont colossales. « Les effets de ce festival sont énormes », dit-il. Et d’ajouter : « On veut continuer de promouvoir notre cuisine, nos traditions, notre façon d’être sur scène et dans le public aussi », ajoute Colin Piper.
Entre culture et partage
C’est aussi la volonté des artistes qui ouvriront le show ce vendredi soir. Pour Kees Dieffenthaller du groupe Kes The Ban, en Dominique « on est connecté via la musique, via les bonnes vibrations. Il y a beaucoup de bonnes énergies ici ». « C’est un festival historique. C’est un plaisir spécial pour moi d’être là, donc le show le sera aussi. C’est de l’amour caribéen », promet Kees.
L’amour, c’est le message que porte aussi l’artiste Sizzla. Soucieux de la signification de ce festival et des enjeux qui gravitent autour, il invite à prendre le WCMF comme un exemple dans la Caraïbe. « C’est beau d’utiliser notre culture pour notre économie », dit Sizzla. Le chanteur jamaïcain précise aussi : « Je suis honoré de représenter la musique reggae. Cette musique est pour le monde, pas seulement pour la Jamaïque, pas seulement pour la Caraïbe. C’est un message pour le monde entier ». Un message toujours empli d’amour, de bonnes vibrations et qui met à l'honneur nos cultures noires et créoles. C’est ce que va pouvoir ressentir le public ce soir.