Le CHU s’explique sur le retrait de la chefferie du service de cardiologie

Dans son communiqué, la direction du CHU commence par rappeller que le retrait ou la non-reconduction d’une chefferie est une procédure prévue par le Code de la santé publique.

Ce n'est ni une sanction, ni une mesure exceptionnelle, mais "un acte de gestion normal dans la vie d’un hôpital public."

Le Dr Larifla avait été renouvelé à la tête du service en 2019, puis reconduit pour une durée d’un an en 2023, le temps d’engager des ajustements organisationnels.

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Processus de médiation vain

La direction explique avoir privilégié la voie du dialogue et de la médiation, notamment avec l’appui du médiateur interrégional et sur proposition du président du conseil de surveillance, Guy Losbar.

Mais selon le CHU, le Dr Larifla a refusé à deux reprises de participer à ce processus, la dernière relance datant du mois d’octobre.

Face à ce refus, l’établissement a jugé nécessaire de communiquer pour « préserver la crédibilité du service public hospitalier » et « informer les personnels et partenaires dans la transparence ».

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Difficultés internes

Le CHU évoque plusieurs constats partagés par les instances médicales :
des difficultés de coordination, des tensions internes persistantes et des divergences de méthode dans la conduite du service et la mise en œuvre des projets institutionnels.

C’est sur cette base qu’a été décidée, le 31 juillet 2025, la fin des fonctions de chef de service du Dr Larifla, suivie d’une nomination par intérim d’un chef de pôle le 1er septembre.

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L’établissement insiste sur le fait que cette réorganisation ne remet pas en cause la qualité de la prise en charge des patients.

Les équipes médicales et paramédicales du service de cardiologie restent, selon la direction, pleinement mobilisées pour assurer la continuité et la sécurité des soins.

Appel à la sérénité

Enfin, la direction du CHU réaffirme son attachement au respect du débat contradictoire, au devoir de réserve et à la confraternité médicale.
Elle appelle à un climat d’apaisement et de responsabilité, rappelant que les questions d’organisation interne « ne devraient pas faire l’objet d’une médiatisation », mais relever de la gouvernance hospitalière.