Les parties se démènent pour trouver une sortie de crise au CHU
La grève entamée il y a six semaines se poursuit au CHU de Guadeloupe. Néanmoins les actions de l’UTS-UGTG ont permis la tenue de quelques rencontres réunissant à la fois l’ARS et le conseil de surveillance. Mais de nombreuses questions restent encore en suspens.
Une opération de tractage et une opération escargot en direction de l’ARS, ont, un peu fait bouger les choses. Depuis le début de ce mois de novembre, les rencontres se succèdent entre les grévistes, la direction et le conseil de surveillance de l’hôpital. Parmi les questions qui se posent, celle de l’intérim d’Éric Guyader, en ce moment en congé maladie. Brigitte Amacin, la secrétaire générale de l’UTS UGTG se demande si la décision prise par la directrice adjointe a été validée par l’ARS.
Nous avons demandé qui assurait l’intérim correctement. Nous avons une directrice adjointe qui a écrit une note d’elle -même qu’elle assurait, mais qu’en est-il du côté de l’autorisation de l’ARS. Elle assure l’avoir.
Par ailleurs, toujours pour avancer sur le terrain du conflit social, la secrétaire générale a demandé l’intervention d’une partie neutre.
Nous lui avons aussi demandé une rencontre afin de continuer les négociations, et nous avons aussi demandé un médiateur et elle a répondu qu’elle verrait avec l’Inspection du travail.
Conseil de surveillance extraordinaire
Enfin, le président du conseil de surveillance du CHU, Guy Losbar a aussi été associé aux démarches. Il s’était, il y a quelques semaines, prononcé en faveur d’une sortie de crise rapide pour préserver la qualité de prise en charge.
À l’issue de la lecture d’un courrier envoyé par le syndicat et avec l’accord de la direction, un conseil de surveillance extraordinaire devrait se tenir ce mercredi 12 novembre.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.






