Emmanuel Macron annonce le prolongement du confinement jusqu'au 11 mai

"Les règles ne seront ni assouplies ni renforcées", a indiqué Emmanuel Macron après avoir annoncé la prolongation du confinement jusqu'au lundi 11 mai 2020.

"Le 11 mai sera le début d'une nouvelle étape. Les règles pourront etre adaptées en fonction de nos résultats", a précisé le président de la République. Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé la réouverture progressive des écoles, des crèches des collèges et des lycées. "Nos enfants doivent pouvoir retrouver le chemin des classes".

Pour les universités, il n'y aura pas de reprise des cours avant l'été. Emmanuel Macron a évoqué la mise en place d'une aide financière pour les étudiants d'outre-mer.

Les grand évènements ne pourront se tenir avant au moins la mi-juillet a précisé le chef de l'Etat. "La situation sera réévaluée chaque semaine", a dit le président de la République. Un plan spécial dédié au tourisme, à l'hôtellerie, à la restauration et au secteur culturel sera mis en place pour ces secteurs fortement touchés par les mesures de confinement.

Emmanuel Macron a par ailleurs demandé aux personnes âgées, aux handicapées de rester confinées après le 11 mai.

Le président a prôné une organisation nouvelle pour réussir cette étape. "L'utilisation de la plus large des tests sera favorisée. Tous les laboratoires publics et privés seront mobilisés. Le 11 mai nous serons en capacité de tester toutes les personnes présentant au moins un symptôme. Les personnes ayant le virus pourront être mises en quarantaine", a indiqué le président de la République.

Une application dédiée au contrôle de l'épidémie sur la base de l'anonymat et du volontariat pour savoir si l'on a été en contact avec une personne contaminée est en cours de développement. Le chef de l'Etat a demandé un débat au sénat et à l'assemblée sur ce sujet.

Les frontières de Schengen resteront quant à elles fermées jusqu'à nouvel ordre.

"A partir du 11 mai, l'Etat devra permettre à chaque personne de se procurer un masque grand public. L'usage pourrait être obligatoire dans les transports publics", a par ailleurs précisé Emmanuel Macron.

Quant à la sortie de cette période de crise, le président a reconnu qu'il n'avait pas de réponse définitive.