Vie chère : le sénateur Victorin Lurel propose des solutions à Michel Barnier
Dans un courrier daté du 13 septembre, le sénateur de la Guadeloupe interpelle le 1er Ministre et, tout en condamnant les violences, rappelle que la lutte contre la vie chère a été « un des pivots de son engagement politique ».
Victorin Lurel a écrit au premier ministre en début de semaine pour évoquer la vie chère en Guadeloupe et en Martinique, au regard des événements récents.
Depuis plusieurs jours, une colère et une exaspération légitimes s’expriment en Martinique contre la vie chère. Ayant fait de ce combat un des pivots de mon engagement politique et de mes actions ministérielles comme parlementaires, je suis extrêmement sensible aux ressorts et aux revendications soulevés par cette mobilisation. Si je condamne naturellement les débordements et les actes de violence, je continue de croire qu’aucune rustine ne pourra durablement éteindre ce profond sentiment d’injustice
Dans un courrier de 5 pages (à lire intégralement ci-dessous), le sénateur socialiste propose à Michel Barnier, le 1er Ministre, des pistes de solutions.
Des pistes pour baisser les prix
Il les regroupe en 3 grands axes :
- Engager des cycles de négociations pour acter des baisses de prix
- Donner de nouveaux moyens aux administrations pour faire appliquer les lois et dispositifs de régulation existants
- Améliorer et renforcer les outils anti-concentration et pro-concurrentiels, ouvrir de nouveaux chantiers
Victorin Lurin a détaillé ses pistes pour faire baisser durablement les prix, ce matin dans Parlons Vrai sur RCI, au micro de Jeremy Losio.
Ça passe par un ensemble de mesures. Déjà, appliquer les textes qui existent, ne pas les enterrer comme l'ont fait les gouvernements successifs de monsieur Macron. Il s’agit de mieux contrôler les intégrations verticales, les marges abusives qui sont prises tout au long de la chaîne de valeur, qui cumulent les marges et qui donnent des prix exorbitants. Il faut aussi créer, et nous l'avions fait à la région, mais la ça a été supprimé depuis, un comparateur de prix. Il faut comprendre que des initiatives récentes voudraient réveiller tout ça. On avait créé « Zoban », qui est un comparateur de prix, que vous pouvez avoir sur votre smartphone pour voir où se pratiquent les meilleurs prix et, selon la distance, voir si c'est rentable, si c'est avantageux de s'y rendre. Bref, il y a un ensemble de choses qui existe mais n'y a pas la volonté politique pour le faire. C'est la raison pour laquelle j'ai écrit au gouvernement.
Le courrier à lire ci-dessous. Cliquez sur ce lien si vous n'y avez pas accès.