Le Groupe Bernard Hayot entendu à l’Assemblée nationale sur la vie chère en Outre-Mer
L’audition du Groupe Bernard Hayot était très attendue par la commission d'enquête relative au coût de la vie en Outre-mer. Elle s'est tenue hier ( 17 mai) à l'Assemblée nationale.
Si Bernard Hayot était absent, c'est son fils Stéphane Hayot, directeur général du groupe, qui est venu répondre aux questions des députés ce mercredi 17 mai à L’Assemblée nationale.
Accompagné de deux collaborateurs, Christophe Bermont, directeur des magasins GBH en Martinique et Michel Lapeyre directeur général GBH Océan Indien. Stéphane Hayot a principalement insisté sur le fait que selon lui, les écarts de prix en Outre-mer «ne viennent pas de mauvais comportements, mais des contraintes structurelles».
Écoutez un extrait de l'audition du directeur général du groupe GBH recueilli par Aline Druelle.
Des solutions proposées
Il a également formulé des «pistes de solution» pour lutter contre la vie chère comme l'augmentation du taux d'activité pour donner du pouvoir d'achat, imposer des tarifs exports aux fournisseurs et industriels hexagonaux, accentuer la coopération régionale, la poursuite d'un travail pour un dispositif qui supprimerait le fret et de l'octroi de mer pour près de 2500 produits de première nécessité.
La question de la transparence
Après son propos liminaire est venu le temps des questions. Les élus ont questionné Stéphane Hayot sur les parts de marché, la formation des prix et sont revenus à plusieurs reprises sur la notion de transparence demandant notamment la communication de certains résultats comptables de liste de fournisseurs de contrats d'achat.
En réponse, le directeur général de GBH et ses collaborateurs ont répliqué que le groupe, s'il tenait à se protéger, respectait la loi, que les informations avaient été transmises à l'autorité de la concurrence et que : « S'il y avait eu dysfonctionnement, cela se serait su ».
