Accident sur les Champs-Elysées : Kalash jugé ce mardi

Par 22/05/2023 - 21:36 • Mis à jour le 23/05/2023 - 14:19

Le chanteur martiniquais Kalash est convoqué au tribunal des Batignoles ce mardi 23 mai à Paris. Il est poursuivi pour un accident de voiture qu'il aurait causé sur les Champs-Élysées en 2019, ainsi que des outrages à agents lors de son interpellation.

    Accident sur les Champs-Elysées : Kalash jugé ce mardi
Le procès de Kalash a été renvoyé à plusieurs reprises.

Plus de 4 ans après les faits, et après de multiples renvois et procédures, le procès en correctionnelle de Kalash pourrait enfin être jugé.

Cette nuit du 16 au 17 mars 2019, Kalash, Kevin Valleray de son vrai nom, apparaissait visiblement agité et énervé devant les agents qui tentaient de l'interpeller, les invectivant plusieurs fois “y'a quoi là ?”, avant de lancer des insultes au moment où les policiers l'immobilisaient sur le capot de son cabriolet. La vidéo avait fait le tour des réseaux sociaux à l'époque.

Selon des témoignages, l'artiste martiniquais avait auparavant provoqué plusieurs collisions avec d'autres véhicules pour tenter de se sortir de l'embouteillage des Champs-Elysées.

Plainte pour violences policières

Des faits qui, en grande partie, ne sont pas contestés, mais ce dossier a traîné pendant longtemps. Kalash et son conseil avaient notamment déposé plainte à leur tour, accusant les policiers de violences lors de son transfert en garde à vue mais aussi d'avoir utilisé son véhicule. Depuis, ces plaintes ont été classées sans suite.

Plus récemment, en décembre dernier, c'est l'avocat du prévenu qui avait dû être excusé pour raisons personnelles. Déjà six renvois au total dans cette affaire mais pas un de plus à priori.

Lors de la dernière audience, le président de la 10e chambre correctionnelle a largement insisté sur la nécessité que cette affaire soit enfin jugée.

Poursuivi pour accidents et outrages par paroles, gestes ou menaces sur trois personnes dépositaires de l’autorité publique, Kalash devrait donc s'expliquer ce mardi, lui qui a déjà été condamné dans le passé, notamment en 2020, à 15 000 euros d'amende pour des violences commises sur des policiers.

 

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