Louis Mussington se dit « confiant » sur l'avenir d'Air Antilles
Une fois la prorogation de la licence d'Air Antilles en main, vient le combat le plus difficile, partir à la recherche de nouveaux investisseurs et boucler un budget d'au moins 10 millions d'euros. Mais le président de la Collectivité de Saint-Martin veut y croire.
Demandez, et vous aurez. Le premier voeu est exaucé. La compagnie aérienne Air Antilles a obtenu l'autorisation de faire décoller ses avions jusqu'au 31 janvier 2026. Pour Louis Mussington c'est déjà une bonne nouvelle
Cela confirme la volonté du gouvernement de nous accompagner sur les quatre prochains mois. Pendant cette période, nous devons batailler dur pour pouvoir trouver des investisseurs potentiels qui accepteraient d'apporter le financement nécessaire pour sauvegarder notre compagnie, mais aussi repartir sur des nouvelles bases en termes de restructuration.
À LIRE AUSSI - Aérien : Air Antilles obtient un sursis de 4 mois
Convaincre les investisseurs
Pour le deuxième voeu, les choses sont un peu plus complexe. Dans un premier temps, la prolongation de quatre mois va permettre de renouer les liens avec Air France et Corsair, dans le cadre d'une coopération interlignes.
Une prorogation d’un mois ne répondait pas aux attentes des investisseurs ni des compagnies comme Corsair ou Air France. Avec une licence couvrant toute la période hivernale, Corsair m’a dit qu’il était partant pour signer un contrat interlignes, ce qui permettrait d’acheminer des passagers de Paris vers Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Une fois cette phase cochée, il faudra trouver entre 10 et 20 millions d'euros à faire rentrer au capital pour que le ciel de la compagnie s'éclaire totalement. À ce stade, plusieurs noms de sociétés circulent pour une éventuelle entrée au capital. Mais peu d’acteurs ultramarins se sont manifestés.
Il y a un nom local, de Guadeloupe. Mais le contact est tombé tout d’un coup, je ne sais pas ce qui s’est passé. Je vais essayer de renouer ce lien, car en termes d’image de marque, cela pourrait beaucoup aider à reconquérir le marché.
Malgré les incertitudes, il se veut optimiste, "Je reste confiant que ça pourra se faire."








