[DOSSIER 1/5] Hibiscus Records : 42 ans après, la renaissance du label de musique né en Martinique

Par 29/09/2025 - 19:53 • Mis à jour le 30/09/2025 - 17:39

Le label Hibiscus Records, né au début des années 80 en Martinique, a révélé des artistes majeurs. 40 ans plus tard, il renaît, poussé par une femme passionnée, Marilène Mauriello, et une nouvelle génération décidée à faire revivre cet héritage musical martiniquais.

    [DOSSIER 1/5] Hibiscus Records : 42 ans après, la renaissance du label de musique né en Martinique

Hibiscus Records, c’est un nom qui résonne comme une légende dans l’histoire musicale des Antilles.

Né à Fort-de-France en 1983 sous l’impulsion de Jean-Michel et Marilène Mauriello, le label a révélé des artistes majeurs, porté la musique locale au-delà de nos frontières.

350 albums produits, des figures majeures comme Dédé Saint-Prix, Éric Virgal, Kali, Max Ransay, Eugène Mona, Jean-Luc Guanel, Manuel Césaire, Thierry Lof, Tony Chasseur, Marcé, ainsi que les membres de Kwak, Taxi Kréol, Tabou Combo ou Magnum Band qui s’y croisaient régulièrement.

Quarante ans plus tard, le label renaît, poussé par une femme passionnée, Marilène Mauriello, et une nouvelle génération décidée à faire revivre cet héritage musical martiniquais.

Aux origines d'un projet qui a révolutionné la musique aux Antilles

La co-fondatrice du label revient sur la genèse de ce projet.

Dans notre Dossier de la semaine, elle nous livre les trésors qu’elle a conservés précieusement dans le container situé dans son jardin.

J'ai gardé toutes ces bandes. Les seules qu'on m'a volées ce sont celles d’Eugène Mona, Blanc mangé. Je ne sais pas qui les a, mais la personne qui les détient peut les ramener. Ça pourrait être très bien. J'ai gardé toute la presse écrite, j'ai tout ce que j'ai fait avec Ignace Pastel, avec Jean-Claude Adrassé, avec tous mes artistes. Là, je vois Palaviré, Éric Virgal, Marcé, je vois Kwak, enfin, je vois tout le monde. J'ai des artistes qui m'appelaient Mamounette. Oui, je me considère comme la maman des artistes et j'aurais toujours envie d'être leur maman. Et si quelqu'un leur fait du mal, c'est moi qui vais les protéger. Beaucoup de travail, mais plein d'émotions, absolument. Je ne vais pas pleurer maintenant. Il y avait plein de joie dans ce studio, plein de passages, c'est une vie qui me manque.

A ECOUTER  Le reportage d’Erika Govindoorazoo (épisode 1 sur 5) - La Genèse


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