Assises : l'agresseur du jeune basketteur condamné à 18 ans de prison
Il a suffi de deux jours sur les 3 programmés par la Cour d'assises des mineurs, pour juger, reconnaître coupable et condamner le jeune de 17 ans qui le soir du 19 novembre 2018, à Pointe-à-Pitre, avait fait feu sur un autre jeune de 18 ans qui venait de terminer une partie de Basket avec ses amis, le rendant handicapé des deux jambes à vie. L'accusé a écopé de 18 années de réclusion criminelle et s'est vu prononcer à son encontre une interdiction de 15 années de détenir une arme.
La cour d'assises des mineurs a fait mentir ceux qui pensent que la minorité peut être une excuse suffisante pour atténuer lourdement le prononcé d'une peine de prison. En infligeant 18 années de réclusion criminelle à celui qui avait 17 ans lorsqu'il a commis les faits reprochés en 2018 mais qui depuis est majeur, la cour d'assises des mineurs a estimé que le crime commis ce soir du 19 novembre était suffisamment grave et avait entraîné des conséquences suffisamment handicapantes pour sanctionner un acte qui plus est gratuit, assorti d'un vol de scooter.
Le jeune basketteur de 18 ans n'avait aucun lien avec son agresseur et ce dernier s'en était pris à lui au prétexte qu'il avait un compte à régler avec l'une des connaissances de la victime. N’ayant pas retrouvé cette dernière, en croisant la victime,il s'en était pris à elle en lui tirant une balle à courte distance en plein abdomen, le paralysant des deux jambes.
Un rêve brisé
Une victime remplie d'espoir et à l'avenir sportif alors prometteur puisqu'il venait d'être accepté dans une école américaine pour tenter une aventure à la fois scolaire et sportive pouvant déboucher sur une carrière professionnelle. Ce 19 novembre 2018, sur un terrain où il venait de terminer une rencontre de Basket, à proximité du cimetière de Pointe-à-Pitre, il a malheureusement vu son rêve s'envoler définitivement et doit désormais se battre pour continuer à vivre en fauteuil roulant. C'est pour toutes ces raisons motivées dans un verdict à la mesure de la gravité des faits que la cour d'assises des mineurs a voulu signifier à tous ces jeunes portés à la fois sur la délinquance, la violence et les armes que si l'âge n'attendait pas la valeur, il ne mettait pas, non plus, à l'abri des actes criminels irréparables.
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