Les acteurs du tourisme de proximité interpellent Emmanuel Macron
Fragilisés par un confinement de plusieurs semaines et une reprise quasi nulle de l’activité, ils s’inquiètent pour leur avenir. Selon la Fédération du Tourisme de Proximité de Guadeloupe (FTPG) réunie avec ses membres le 08 octobre dernier, les mesures restrictives de déplacement exigées du gouvernement n’ont fait qu’ajouter crainte et défiance à la population en ce qui concerne les voyages ce qui constituent un obstacle majeur pour une reprise économique du secteur.
Conséquence, les réservations de location de gîtes meublés ont considérablement chuté. Suite à cette rencontre, ils ont donc adressé une lettre à Sébastien Lecornu, le ministre des Outre-Mer dans laquelle ils interpellent le gouvernement pour la mise en œuvre d’un plan d’urgence en faveur de la profession.
Dans la lettre adressée au Ministre des Outre-Mer, les professionnels du tourisme de proximité expriment 5 souhaits. Parmi eux :
- L’annulation des charges sociales et fiscales sur l’exercice 2020 et 2021.
- Le report des échéances bancaires de 2020 et 2021 en fonction de l’évolution économique de l’activité du tourisme en Guadeloupe.
- Le gel des factures liées aux charges de fonctionnement : on parle d’électricité, de l’eau, ou encore de l’assurance mais aussi de téléphonique et d’internet.
Ils demandent aussi de rendre prioritaires les résultats des tests PCR (sous 48h) aux détenteurs de billets d’avion à destination de la Guadeloupe.
Et enfin dernier point, ils sollicitent la prorogation des mesures actuelles envers les professionnels du tourisme se traduisant par une subvention d’ordre individuelle et en adapter les critères d’obtention par le n° de siret et non plus par le n° de siren.
Selon la Fédération du Tourisme de Proximité, le plan mis en œuvre par le gouvernement visant à soutenir les entreprises n’a pas été suffisant et profitable à la profession ajoutant, que leur activité comptabilise plus de 3 000 structures sur l’ensemble du territoire Guadeloupéen, ce qui représentent environ 7 000 lits. Il est donc impératif d’estimer les besoins afin de sauver les entreprises locales sévèrement mises à mal durant la crise sanitaire.
