40 sportifs antillais associent leur voix dans une Vidéo contre la Vie Chère
Les sportifs ultramarins soutiennent le combat contre la vie chère et le font savoir. Une vidéo virale circule depuis ce week-end avec notamment Marie-Josée Pérec, Sandrine Grudat ou encore Thierry Henry. Tous dénoncent une situation inacceptable.
Dans le dossier de la vie chère les sportifs antillais de haut niveau montrent, une nouvelle fois, leur solidarité à leur manière.
S’ils ont déjà été nombreux à manifester et à dénoncer publiquement la situation, comme l’ont fait notamment dans les médias, Thierry Henry, Teddy Riner ou encore Wendy Renard, d’autres se sont aussi ralliés à la cause lors de marches organisées dans l’Hexagone.
Cette fois-ci, les sportifs ultramarins s’expriment d’une seule et même voix à travers une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux tout au long du week-end.
Magguy Nestoret, ancienne sprinteuse martiniquaise, explique l’intérêt de ce soutien à la population antillaise.
On voulait montrer que le monde du sport n'était pas insensible à ce qui se passe dans les départements et territoires d'outre-mer. Ce qu'il y a d'intéressant, c'est qu'il y a des sportifs qui sont issus des territoires et départements d'outre-mer. Il y a des sportifs qui ne sont pas issus de l'outre-mer, qui ont souhaité se rassembler pour dénoncer ce qui se passe dans les Outre-mer, ce qui est juste indigne, puisqu'on se dit qu'on ne peut pas laisser des gens comme ça avec des politiques de prix qui ne seraient pas du tout acceptées dans l'Hexagone. Le sport voulait montrer qu'on n'est pas hors sol et que ce n'est pas parce qu'on est aujourd'hui, nous, dans l'Hexagone, qu'on n'est pas sensibles à ce qui se passe dans nos départements. Certains ont répondu présents, d’autres non, mais au final, ce qu'il y a d'intéressant et d'important, c'est que ceux qui sont là sont mobilisés et savent pourquoi ils sont mobilisés. Moi, je n'ai pas du tout de relations avec le mouvement et on n'a pas besoin d'avoir de relations pour adhérer à ce combat. Moi, j'ai participé à des marches, une marche en Martinique et une marche à Paris il y a trois semaines. Mais on n'a pas besoin d'être au contact direct pour faire des choses.
