Deuxième cas autochtone de dengue en France hexagonale
Un nouveau cas de transmission locale de dengue a été confirmé à Saint-Chamond (Loire), quelques jours seulement après un premier signalement dans la même commune. La présence du moustique tigre sur la majeure partie du territoire national inquiète les autorités sanitaires qui redoutent une propagation rapide.
Le moustique tigre (Aedes albopictus) est désormais implanté sur près des trois quarts du territoire national, ce qui rend possibles les transmissions locales de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le Zika.
Depuis le 1er mai 2025, début de la période de surveillance annuelle, c’est surtout le chikungunya qui préoccupe les autorités : près de 800 cas importés ont été recensés. On compte 12 foyers autochtones qui ont déjà touché 31 personnes, principalement dans le sud de la France, mais aussi dans le Grand Est, selon le dernier bilan de Santé publique France.
À LIRE AUSSI Chikungunya à La Réunion : l'effondrement de la vaccination après des effets secondaires
Si le chikungunya domine l’actualité sanitaire, la dengue fait également son retour. Après un premier cas autochtone détecté au début du mois de juillet en Auvergne Rhône Alpes, un second cas vient d’être confirmé dans la même commune à Saint-Chamond, dans la Loire.
Même si le lien direct entre les deux infections n’a pas encore été établi, la situation laisse craindre un début de foyer local.
Opération de démoustication programmée
Des aedes ont été observés dans la zone, et une opération de démoustication sera menée par l’Agence Régionale de Santé (ARS) la nuit prochaine pour limiter la propagation.
Pour l’heure, l’activité de la dengue en métropole reste inférieure à celle des saisons estivales outre-Atlantique, mais la vigilance demeure.
En 2023, 66 cas autochtones de dengue avaient été détectés dans l’Hexagone. Le record a été battu en 2024 avec 83 transmissions locales sur l’ensemble de la saison de surveillance (mai à novembre).








