COVID : la menace du variant brésilien
Il représente désormais la majorité des cas recensés au Brésil et est présent dans une vingtaine d'autres pays dont la France. Le variant brésilien appelé également variant amazonien ou variant P1, inquiète les autorités. Cette nouvelle souche se révèle très dangereuse notamment chez les populations plus jeunes.
La nouvelle souche du coronavirus représente désormais la majorité des cas recensés au Brésil et est présent dans une vingtaine d'autres pays dont la France. Ainsi, en Guyane, territoire frontalier avec le Brésil, ce variant représentait 56% des cas lors du point épidémique du 2 avril dernier.
La France, déjà en proie au variant Britannique craint l'arrivée de cette nouvelle souche. Le variant brésilien appelé également variant amazonien, variant P1 ou variant V3, inquiète en effet les autorités compte tenu de sa contagiosité et surtout de sa virulence. Par ailleurs, le virus toucherait également une population plus jeune que lors des contaminations par la souche principalement détectée en 2020 lors de la première vague.
Le Brésil s'enfonce dans la crise
Ce mardi 6 avril 2021, le Brésil a franchi pour la première fois, le seuil des 4 000 morts du Covid-19 en une seule journée. Avec 336 947 décès pour 212 millions d'habitants, il est désormais le second pays à compter le plus de morts de la COVID-19 au monde après les États-Unis. Avec 13 100 580 cas confirmés, dont 86 979 dans les dernières 24 heures, le Brésil détient aussi le deuxième record de contaminations.
Malgré la situation sanitaire catastrophique dans laquelle son pays est plongée, Jair Bolsonaro multiplie les déclarations à l'encontre des municipalités qui prennent des mesures sécuritaires. Le président d'extrême-droite qui interdit les restrictions, a dénoncé les « pleurnicheries » liées au SARS-Cov-2.
Des mesures renforcées en Guyane
En France, la semaine dernière, en conseil interministériel de crise, les discussions ont porté sur la situation en Guyane. Afin de contrer la troisième vague, le couvre-feu a été renforcé. Au mois de mars, le Comité scientifique territorial avait déjà appelé à une vaccination en masse à partir de 18 ans.