Les chantiers du ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer pour 2023
L'avenir des Outre-Mer français va être au cœur des échanges politiques en ce début d'année 2023. Sur fond d'évolution institutionnelle, le gouvernement a engagé plusieurs chantiers concernant nos territoires.
Après l'adoption des budgets par l'utilisation répétée du 49-3, le gouvernement a fixé ses priorités, notamment pour l'Outre-Mer. Le ministère de Jean-François Carenco a dans son viseur 4 enjeux majeurs, à savoir contribuer à la création de valeurs, renforcer l'ambition républicaine, accompagner les collectivités, mais surtout répondre aux préoccupations du quotidien.
Des aides financières
À ce titre, des fonds sont prévus pour les nouveaux services de lutte anti-sargasse avec une prise en charge totale des investissements en 2023 afin de les rendre effectifs au plus vite. Autre accompagnement, le syndicat mixte de la gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SGMEAG) doté de 30 millions d’euros sous condition du respect d'engagements, notamment opérationnels et financiers.
La flambée des prix
Enfin, plusieurs aides ont été budgétées pour le logement, l'accès à la fonction publique sur place ou encore le transport aérien. Ce sera d'ailleurs l'un des gros dossiers de l'année rue Oudinot, LADOM a vu ses moyens être renforcés pour élargir son action et prendre davantage en charge les billets des étudiants, des personnes en formation, des patients malades et de leurs proches, mais cela doit encore être détaillé. Pour ce qui est des compagnies, le ministre en charge des Outre-Mer avait indiqué poursuivre les pourparlers pour baisser les prix.
La vie chère sera aussi au cœur des échanges parisiens comme on au niveau local en 2023, car les boucliers qualité prix + (BQP+), qui viennent d'être élargis, feront de nouveau l'objet de discussions dans six mois.
L’évolution institutionnelle
Toutefois, le sujet phare de cette année sera la question de l'évolution institutionnelle. Avec la révision de la constitution prévue pour la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie, les Antilles, la Guyane et la Réunion veulent en profiter pour revoir leurs relations avec l'État. Des points d'étapes sont prévus pour avancer dans cette ambition commune, mais sur chaque chantier séparément.