Décès de Cédric Cornet : une autre autopsie n'est pas nécessaire selon un expert
Cédric Cornet s'est éteint le 21 mars dernier à son domicile au Gosier. Les avocats de la famille ont reçu une notification d'un expert indiquant l'inutilité d'une contre-autopsie. Ce qui n'empêche pas une nouvelle expertise.
Cet avis intervient après la demande formulée par les avocats. Il leur aurait récemment été notifié qu'une seconde autopsie n'était pas nécessaire. L'expert hexagonal mandaté pour cette requête en a donc informé les conseils et proches du défunt ces jours-ci...
Maître Freddy Brillon, avocat de la famille de Cédric Cornet, livre son sentiment sur cette ordonnance :
Nous sommes dans le cadre d'une instruction. La procédure est secrète. Je ne peux vous confirmer que le rejet par ordonnance qui a été notifié à la famille, de la demande de contre-autopsie. C'est regrettable. Cette décision n'étant pas définitive. Je ne communiquerai pas plus sur celle-ci. Avant l'instruction, il y aurait eu des anomalies. Je regrette par ailleurs que le procureur de la République ait pris l'initiative de publier deux pages sur 14 du rapport d'autopsie alors que ce sont toutes les autres pages qui étaient intéressantes. Il y a une certaine confusion. On a l'impression que ces deux pages, c'est le rapport d'autopsie
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Cédric Cornet avait été retrouvé sans vie à son domicile du Gosier, le 21 mars dernier, ce qui fera presqu'un mois déjà. Une information judiciaire a depuis été ouverte, confiée à un juge d'instruction. Une procédure longue et pénible pour la famille.
Nous allons faire valoir les droits de la famille. J'ai demandé une contre-autopsie il y a un mois. Il y a des zones d'ombre. Au lieu de la faire, on a fait perdre à la famille un mois. Une famille qui est dans la douleur et qui a besoin de passer aux obsèques, au deuil. Je trouve ça très dur
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Selon une source, le rejet contre-autopsie n'empêche pas la contre-expertise. Il n'est en effet pas courant de rouvrir un corps plusieurs fois, confie cette même source.
En revanche, un autre légiste peut s'appuyer sur les photos, constats et conclusions faites lors des premiers examens médicaux pour donner son avis sur les causes du décès. Les autorités judiciaires ne s'y opposent d'ailleurs pas du tout. À ce jour, aucune décision définitive n'a été prise sur ce sujet.
