Le coup de main de jeunes bénévoles au Moulin Hydroélectrique du Gros-Morne
Sous l’impulsion de l’association Dillon Doubout, de jeunes bénévoles ont mené hier (dimanche 24 mars) une action de solidarité et de sensibilisation sur le site de fabricant de farine sans gluten, dont la survie reste encore fragile.
La jeunesse vient en aide au Moulin Hydroélectrique du Gros-Morne. Hier (dimanche 24 mars), 8 adolescents participaient à une opération de solidarité et de sensibilisation, portée par l’association Dillon Doubout.
Leur mission ? Donner de leur temps pour entretenir bénévolement ce moulin à céréales, qui fabrique de la farine sans gluten depuis 1933.
Pour Gladys, membre de l’association Dillon Doubout et Chevalier du moulin, il s’agit d’un engagement important et de belles valeurs, qu’elle partage avec Richard Exurville, le propriétaire des lieux.
Quand tu es Chevalier, c’est que tu es venue t’impliquer, travailler, donner un coup de main au moulin, que tu les soutiens, sur les réseaux, par tes actions ou en diffusant les points de vente. Moi, j’ai aidé à faire la petite allée qui mène à l’espace de restauration. J’avais ma brouette, j’ai transporté la terre. Je suis venue plusieurs fois avec mes enfants, j’ai épluché du manioc. Ça me tient à cœur parce que, à terme, j’aurais bien aimé qu’on ait une usine de transformation que le propriétaire veut mettre en place. Mais, avant, il faut rénover le moulin.
« Maintenir le site à flot »
Richard Exurville, propriétaire du Moulin Hydroélectrique, se bat, en effet, pour que cet édifice du patrimoine soit préservé, dans la plus pure tradition locale.
On a opté pour une petite journée coup de main aujourd’hui car il y a pas mal de projets en suspens mais je pense qu’il y en aura d’autres encore. En attendant, il faut quand même maintenir le site à flot. Prochainement, nous allons mettre au moulin un espace rue Case-Nègres. Les jeunes sont, ici, aujourd’hui pour donner un petit élan de solidarité
Marlène, employée du Moulin, se réjouit de ce genre d’initiative qui sert à faire connaître l’établissement, en particulier auprès de ces jeunes, qui se sont levés aux aurores.
Les faire sortir du lit pour travailler un peu, aller au jardin, ce n’est pas évident du tout. Nous sommes fabricants de farine. On leur a expliqué un peu ce qu’on fait, ça leur permet de baigner un peu dans notre activité, de poser des questions et, comme ça, naturellement, ils reviendront. Il faut encore qu’on se fasse connaître des Martiniquais et mener davantage d’actions. Le moulin devrait être dans un circuit touristique, comme il appartient au patrimoine de la Martinique pour que les touristes puissent venir nous découvrir
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