La location saisonnière en plein essor, des particuliers se lancent comme Whitney et Antony
À la veille du salon « Welcome à la maison », la location saisonnière connaît une forte croissance en Martinique. Le nombre de meublés touristiques a presque triplé en huit ans. Témoignage d’un jeune couple qui a investi dans deux bungalows à Ducos.
Le phénomène prend de l’ampleur. La location saisonnière explose en Martinique. Alors qu’on comptait 3 500 meublés de tourisme en 2017, on en recense aujourd’hui près de 10 000.
Un couple séduit par le concept
Whitney (30 ans) et Antony (31 ans) ont récemment concrétisé leur projet à Ducos. Le couple a aménagé deux bungalows de 35 m2 sur un terrain qu’ils ont acquis début 2023. Ils y accueillent leurs premiers vacanciers depuis avril 2025.
On a voulu faire quelque chose de cocooning. Pas trop grand, cosy, vraiment pour les amoureux. Et c'est vraiment un petit style Bali qu'on a voulu donner, sortir un peu du cadre martiniquais local.
Avec une terrasse, piscine, cuisine extérieure et espace nuit spacieux, leur projet a nécessité un investissement global estimé à 300 000 euros.
Pour le mobilier, tout a été importé de Bali, pour un coût de 6 000 euros.
Il faut savoir qu'à Bali, on a quand même de la qualité niveau bois et c'est ce que je voulais aussi ramener vraiment de la qualité. On a tout misé sur ça, mais il faut savoir qu'à Bali, malgré la qualité, mais ça reste quand même moins cher qu'ici et donc du coup on a quelque chose sur le long terme.
Tous deux actifs professionnellement, Whitney et Antony ont organisé leur activité locative en fonction de leurs emplois du temps.
On s'est organisé avec les heures d'entrée et les heures de sortie en fonction de mon planning et celui de mon mari. Mon mari est quand même un peu plus disponible pour faire les entrées et les sorties et moi sur mes jours de repos. Ou alors j'essaie de l'aider comme il peut.
La logistique, un défi quotidien
Si l’aventure est amusante, elle n’est pas sans contraintes. Le couple reconnaît que la logistique reste le principal défi.
Il faut savoir que quand on récupère le bien, ça peut arriver qu'il y ait des casses, etc. Donc du coup, on est obligé de partir récupérer si on n'a pas de stock. Donc du coup ça c'est des fois on ne trouve pas tout sur l'île et du coup on arrive à gérer. Mais c'est vraiment la logistique en fait qui est le plus dur dans l'activité. Moi je trouve.
Les deux bungalows sont proposés à la location entre 90 € et 120 € la nuit.
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