Crises récurrentes au SMTVD : Belfort Birota envisage la privatisation de la gestion de la structure
INFO RCI. À force de crises récurrentes – financières et sociales -, le SMTVD semble aujourd’hui à bout de souffle. C’est en tout cas l’avis de son président, Belfort Birota, qui envisage désormais la mise en Délégation de Service Public pour toutes les structures du syndicat mixte.
Le travail a repris depuis une semaine, mais l’heure n’est toujours pas à l’apaisement au sein du Syndicat de traitement et de valorisation des déchets de la Martinique (SMTVD).
Depuis la mi-septembre, une partie des salariés dénonce les conditions de travail, les procédures de stagiairisation de certains employés, ainsi que le non-respect de certaines obligations internes.
« Cette structure est ingérable »
Convaincu d’avoir fait tout ce qui est en son pouvoir pour respecter les textes, le président du SMTVD, Belfort Birota, envisage aujourd’hui une solution radicale : confier la structure à des intérêts privés.
J'ai fait tout ce qui était humainement possible. Je me rends compte que cette structure est ingérable. C'est la raison pour laquelle j'ai proposé par courrier à monsieur le préfet, à monsieur le président du conseil exécutif et aux trois présidents d’EPCI un autre mode de gestion du SMTVD, c'est-à-dire la mise en DSP (Délégation de service public) de toutes les infrastructures du SMTVD. Comme ça, ça va régler le problème. Ce sera un privé qui va gérer cette structure, par délégation de services publics, et ça va éviter pas mal de problèmes à l'avenir. Moi, en ce qui me concerne, le préfet m'avait demandé de choisir un mode de gestion. J'avais choisi la gestion en régie en m'appuyant sur le savoir-faire martiniquais. Mais je me rends compte qu'un groupe de cinq personnes peut détruire tout le travail qu’on a fait en amont. C'est pourquoi moi, je dis qu'il faut passer en DSP.
Une médiation envisagée
Le personnel du SMTVD était mobilisé depuis le 16 septembre pour dénoncer ses conditions de travail, les procédures de stagiairisation de certains employés ainsi que le non-respect de certaines obligations internes.
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Malgré la fin de la grève, la situation reste tendue.
Le syndicat CGTM-FSM-FA-FPT était réuni, ce lundi matin (10 novembre), au local syndical à l'Ermitage, à Fort-de-France, pour faire le point sur une situation qui patine huit jours après la levée des blocages des sites ordonnée par la justice.
A ECOUTER Thierry Arnolin, chef de site adjoint sur le site de La Trompeuse, qui regrette l’absence de rencontre autour d’une table avec la direction.
Une nouvelle médiation entre les agents du SMTVD et la direction est prévue le 13 novembre, à 9 h 15, à la DEETS
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