Covid-19: coup de gueule des professionnels de l'évènementiel
Les mois filent, masques et couvre-feu se sont inscrits dans notre quotidien. Cependant, malgré la réalité sanitaire, les soirées et les rassemblements n'ont pas cessé. Leurs adeptes se sont plus ou moins adaptés aux mesures sanitaires.
Des soirées "privées" contre lesquelles les acteurs de l'évènementiel et du milieu de la nuit montent au créneau.
Ils dénoncent une concurrence déloyale.
Ces rassemblements qui se déroulent sur des sites privés réunissent parfois plusieurs centaines d'invités, sans geste barrière.
Organisés en catimini, les initiateurs de ces rassemblements utilisent les réseaux sociaux pour communiquer. Manuel Charloton, représentant régional Martinique du syndicat des activités évènementielles alerte sur ces situations:
Nous alertons la préfecture sur les évènements sauvages, non autorisés, sans respect des gestes barrière et du protocole sanitaire.
Il s'avère que les recommandations sanitaires se heurtent à la loi.
Si nous sommes invités à ne plus nous rassembler en nombre, chez les uns et les autres, pour faire la fête, sans masque et sans distanciation, la réalité est tout autre.
En effet, sauf dans de rares cas, il est difficile pour les forces de l'ordre d'intervenir au domicile et de verbaliser les personnes présentes sous prétexte qu'elles "font la fête".
Mais selon les professionnels du secteur, certains de ces organisateurs ne seraient même pas déclarés. Ils appellent donc la préfecture à réguler la situation afin qu'il y ait une plus grande équité:
C'est dommage que les autorités ne font pas assez le nécessaire pour réguler cela.
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