Pour le RPPRAC réuni à Dillon, le combat contre la vie chère « n’est pas fini »

Par 25/01/2025 - 16:53 • Mis à jour le 26/01/2025 - 10:31

Au lendemain de la libération de Rodrigue Petitot, le président de l’association à l’origine du mouvement contre la vie chère, militants, avocats et sympathisants étaient réunis ce samedi 25 janvier au QG, à Fort-de-France. Remerciements et prises de paroles ont eu lieu.

    Pour le RPPRAC réuni à Dillon, le combat contre la vie chère « n’est pas fini »

C’était avant tout un moment de communion et de remerciements, au lendemain de la remise en liberté de Rodrigue Petitot, le président du Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afo-Caribéennes.

Ce samedi après-midi, le RPPRAC avait donné rendez-vous au siège de l’association, au QG de Dllon.

Avec une heure de retard, des centaines de militants ont accueilli la principale figure du mouvement contre la vie chère, sous les vivas et les applaudissements, lançant des « APY » (Ayen pou Yo), en boucle.

Faisant référence à Dieu à plusieurs reprises, Rodrigue Petitot a remercié tous ses soutiens, après deux mois passés en détention provisoire au centre pénitentiaire de Ducos.

On va s’exprimer différemment mais la pensée va rester pure. La triste fierté que j’ai eu d’aller ne prison pour mon peuple m’a fait passer la porte du pénitencier avec le sourire.

Réflexion sur la suite du mouvement

Sur la suite du mouvement, il a indiqué qu’il fallait un « temps de réflexion, un temps d’analyse ».

Gladys Roger, la trésorière du RPPRAC a précisé qu’une « feuille de propositions » serait mise à disposition des citoyens, pour décider dans quel sens orienter le mouvement. Elle a aussi évoqué les procédures judiciaires à venir et invité le peuple à aider financièrement le RPPRAC, pour y faire face.

L'association devrait communiquer à nouveau prochainement.

Rodrigue Petitot a également tenu à remercier Aude Goussard, pour son implication, malgré son absence pour raisons personnelles et familiales a-t-il souligné, sans cacher des tensions et une mise à plat à venir.

Nous sommes dans un combat où nous ne sommes pas venu supplier mais arracher notre liberté et notre respect à commencer par l’alimentaire. Le combat est beau. Nous avons gagné notre légitimité. Ils savent qui nous sommes et de quoi nous sommes capables

Comme la veille, il a réitéré la demande pour que Manuel Valls, le ministre des Outre-Mer vienne en Martinique, précisant qu' « Aude a déjà fait partir les demandes ».

Au cours de cette réunion publique, la reprise des tables rondes a également été demandée par le RPPRAC, via la voix du Bâtonnier Me Georges-Emmanuel Germany, qui s’est exprimé ainsi que tous les avocats du dossier judiciaire.

Rendez-vous donné « dans les urnes »

Me Germany a d’ailleurs donné rendez-vous « dans les urnes en 2026 », en demandant à s’inscrire sur les listes électorales, pour « attaquer tous les élus qui ne respectent pas et ne se battent pas pour le peuple ».

Un posture qu’a également appuyée Steeve Moreau, l’ancien adjoint au maire de Fort-de-France, débout au côté du président du RPPRAC pendant toute la manifestation.

Il a été encore plus précis sur ses intentions. 

En 2026, si Dieu est avec nous, nous allons libérer Fort-de-France. Et ensuite, nous délivrerons la Martinique ! 

La réunion s'est terminée un peu après 16h, pour permettre à Rodrigue Petitot, de respecter les obligations de son bracelet électronique, peine prononcée dans l'affaire des menaces contre les élus.


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