Déjà 4000 cas de covid-19 en moins d'une semaine en Martinique

Par 08/01/2022 - 08:17 • Mis à jour le 09/01/2022 - 09:24

Le nombre de cas de covid-19 se multiplie à une vitesse exponentielle en Martinique. Une cinquième vague portée par le variant Omicron mais aussi le variant Delta.

    Déjà 4000 cas de covid-19 en moins d'une semaine en Martinique

Si Santé Publique France a suspendu la publication de ses données pour la Martinique en raison d'un décalage avec les données produites par SI-DEP pour la Martinique, l'Agence Régionale de Santé est en mesure de dresser un point d'étape dans la progression de la circulation du covid-19 sur l'île cette semaine.

Selon l'ARS, le nombre de nouveaux cas continue de croître de façon inquiétante

Les indicateurs sont de nouveau en forte hausse avec, pour cette première semaine de l'année, plus de 4 000 nouveaux cas recensés et un taux d'incidence qui a triplé

Ces chiffres seront bien sûr à confirmer lors du bilan épidémiologique hebdomadaire de mardi prochain. À titre de comparaison, la dernière semaine du mois de décembre, ce sont 1686 nouveaux cas de covid-19 qui avaient été dépistés.

Toujours selon l'ARS, cette nouvelle vague est pour le moment portée à part égale par le variant Omicron, qui représente environ la moitié des nouvelles contaminations et par le variant Delta qui a provoqué tant de dégâts ces derniers mois en Martinique.

Les autorités sanitaires surveillent de près la situation de l'hôpital qui bien que déjà difficile pourrait encore se dégrader dans les jours à venir. En effet, dans le bilan hebdomadaire du 4 janvier 2022, on comptait 99 personnes hospitalisées à cause du covid-19 en Martinique dont 37 en soins intensifs/réanimation.

La tension liée à l'activité COVID en milieu hospitalier et médecine de ville demeure avec un risque d'intensification au cours des semaines à venir. En effet, 8,2% de passages aux urgences et 13,5% des consultations à domicile sont motivés par une suspicion ou infection au COVID-19. Pour rappel, 293 patients COVID sont actuellement suivis à domicile sous oxygène.

L'ARS craint que cette nouvelle vague ne soit accompagnée d'une épidémie de grippe qui mettrait encore plus à mal les services de soins. Des services qui pourraient ne pas bénéficier de renforts comme au mois d'août au regard de la situation déjà très tendue dans l'Hexagone. 


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