Meurtre de Marion Génin : Fabian Cherubin enfin aux mains de la justice martiniquaise
INFO RCI. Le Sainte-Lucien de 38 ans faisait partie d’une bande de quatre dangereux malfaiteurs qui avaient semé la terreur en Martinique en 2008. L’homme devrait être jugé aux Assises en début d’année prochaine pour les meurtres de Marion Génin et de Reynolds Repaul. Enfin extradé 17 ans après les faits, il conteste son placement à l’isolement à la prison de Ducos.
La justice l’attendait depuis 2013 dans deux dossiers criminels. Fabian Cherubin a en effet été extradé le 27 février dernier vers la Martinique.
Le Sainte-Lucien de 38 ans est soupçonné des meurtres de Marion Génin, cette opticienne de 36 ans tuée en 2008 au Diamant et de Reynolds Repaul, ainsi que du viol de sa compagne au Lamentin, la même année.
Désormais placé à l’isolement judiciaire strict sur décision d’un juge au centre pénitentiaire de Ducos, il va contester cette mesure ce jeudi (6 novembre).
L’audience qui devait se tenir ce mercredi (5 novembre) à la prison a été reportée à cause du mouvement du personnel pénitentiaire, après une agression. Fabian Cherubin sera fixé sur les conditions de sa détention, s'il sera remis ou pas avec les autres détenus.
Comparution en début d'année prochaine
Fabian Cherubin devrait comparaître aux Assises de la Martinique en janvier ou février prochain. La justice a, en effet, un an pour le juger à compter de son extradition.
Sainte-Lucie avait, jusqu’ici, toujours refusé de l'extrader pour ces deux dossiers de meurtre.
En 2012, il avait été remis aux autorités françaises mais uniquement pour une série de vols à main armée, affaire pour laquelle il avait écopé de 11 ans de réclusion criminelle.
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Renvoyé en 2020 dans son pays, il avait été condamné par défaut, comme trois autres complices, à la réclusion criminelle à perpétuité, pour avoir séquestré puis tué Marion Génin. Également absent à cet autre procès, il n’a jamais été jugé pour le décès de Repaul.
Pour rappel, en 2008, le meurtre de Marion Genin avait ému toute la Martinique. À l'époque, cet homme s’était avéré déterminant dans ces deux affaires. C’est son audition, lors de son interpellation à Sainte-Lucie, qui avait permis de retrouver le corps de la victime, quelques semaines après sa mort violente.
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