La Cour d'assises de Martinique se penche de nouveau sur l'affaire du meurtre de John Dorival

Par 12/09/2022 - 10:54 • Mis à jour le 12/09/2022 - 12:49

À compter d'aujourd'hui (lundi 12 septembre), la Cour d'assises poursuit ses débats sur une nouvelle affaire d'assassinat. Jurés et magistrats s'intéressont au cas de Franck Jean Philippe, accusé du meurtre de John Dorival.

    La Cour d'assises de Martinique se penche de nouveau sur l'affaire du meurtre de John Dorival
Photo d'illustration

Des faits qui remontent à 2017 

Franck Jean Philippe revient devant la Cour d’assises pour tenter de sauver son avenir. Le jour du drame, il s’était rendu au commissariat de Fort-de-France car il venait de blesser John Dorival sans savoir qui lui avait donné la mort. Un différend ou une rivalité existait entre les deux anciens amis concernant un deux-roues. De plus, quelques mois auparavant, le mis en cause avait été blessé par balles par John Dorival.

C'est au matin du 3 décembre 2017 que leur rencontre a une nouvelle fois dérapé. Franck Jean Philippe avait effectué un aller-retour à moto aux abords du kiosque où se trouvait celui qui était sa cible. Muni d'une arme à feu à la main, il n’avait pas hésité à tirer vers John Dorival. Après deux coups en l'air, une lutte s’en était suivie pour tenter de le désarmer en vain car le tireur réitérait l’opération plusieurs fois. Atteint, John Dorival avait essayé de fuir son agresseur à l’aide de sa moto, mais il s’écroulait quelques mètres plus loin.

L’auteur des faits partait à son tour, jetant l’arme avant de se changer à son domicile. Face aux policiers, dans son audition, il évoquait des tirs accidentels lors de la bagarre avec la victime et qu'il avait eu peur que ce dernier n'aille à son tour chercher de quoi riposter. Il ne voulait pas le tuer mais mettre un terme à leur conflit de longue date.

Quatre jours de procès

Les jurés devront entendre une nouvelle fois les explications de l’accusé sur les circonstances dans lequel John Dorival a perdu la vie. Franck Jean Philippe encourt la réclusion criminelle à perpétuité, toutefois, s'il y a des circonstances atténuantes pourrait voir sa peine de 25 ans de prison diminuer. 

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