Décès de la petite Mohana : le beau-père doit s'expliquer devant la Cour d’Assises
Le procès de Marietta Rotzen et Josuah Domitille, accusés dans l’affaire de la mort de la petite Mohana en juillet 2020, se poursuit ce lundi à Fort-de-France. Les débats se concentrent sur les responsabilités dans ce drame familial.
Le procès de Marietta Rotzen, la mère de la petite Mohana, et de Josuah Domitille, son beau-père, se poursuit ce lundi 27 janvier face à la Cour d’Assises de Fort-de-France. Les deux prévenus sont jugés depuis mercredi (22 janvier) pour leur rôle dans le décès de l’enfant de 2 ans, survenu au Morne-Vert en juillet 2020.
La mère est poursuivie pour non-dénonciation de mauvais traitements sur mineur, tandis que le beau-père, principal accusé, doit répondre de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Le beau-père face à la justice
Josuah Domitille, 33 ans, est le dernier à avoir vu la fillette vivante, la veille de sa mort. L’homme maintient la thèse de l’accident, assumant une partie de la responsabilité tout en réfutant toute intention criminelle. Il doit être entendu à la barre ce matin.
Son avocate, Maître Lorraine Thouery, a pris la parole pour défendre son client, insistant sur l’importance de ne pas céder à l’émotion.
Dès le début de ce procès, notre client a souhaité endosser sa complète responsabilité dans la mort de l’enfant, bien sûr en expliquant qu’il n’avait jamais souhaité ce décès, ni commis de violences susceptibles d’entraîner une telle issue. Il reconnaît toutefois qu’un incident s’est produit, qu’il aurait dû être signalé à la mère, et qu’une prise en charge médicale aurait été nécessaire, ce qui n’a pas été le cas.
La théorie d’un accident
Maître Lorraine Thouery a également rappelé les conclusions médicales du dossier, qui, selon elle, ne permettent pas d’exclure la possibilité d’un accident.
Il y a des éléments médicaux qui devront peser dans la balance. Au fil de l’instruction, plusieurs nuances ont émergé, notamment le non-lieu concernant les violences sexuelles et la disqualification des faits initiaux. Après plusieurs années d’enquête, il a été conclu qu’il n’y avait pas d’intention homicide.
Le procès doit se poursuivre tout au long de la matinée de ce lundi. La Cour d’Assises devra démêler les responsabilités de chacun dans ce drame qui continue de susciter une vive émotion.
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