La cour d’appel confirme la cession de l’hôtel Batelière aux sociétés Karukéra - Casbat
Il n’y a finalement pas eu de rebondissements dans le dossier de cession de l’hôtel Batelière. Comme le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France, la Cour a retenu l’offre du groupe Karukéra (Creole Beach) et de la SARL Casbat-Groupe Cogit.

Les 55 salariés de l’hôtel Batelière espéraient jusqu’au dernier moment. Ce mardi (21 janvier), la cour d’appel a mis fin à leurs derniers espoirs.
Dans son arrêt, la cour d’appel de Fort-de-France confirme la liquidation de la structure et sa cession au groupe Karukéra (Creole Beach) de Patrick Vial-Collet et de la SARL Casbat-Groupe Cogit.
Malgré l’appel interjeté par les anciens actionnaires (le groupe Monplaisir), les juges ont estimé que le dossier de continuation manquait de garanties.
À l’audience du 6 janvier dernier, lors du réexamen partiel des offres, le procureur avait, quant à lui, évoqué « un manque de sérieux ».
Manque de garanties financières pour la Scop
Quant au projet de Scop porté par une partie des salariés, la cour d’appel a estimé qu’il manquait de garanties financières, malgré les efforts déployés par les salariés et leurs appuis, qui ont multiplié les communications ces dernières semaines.
Me Raphaël Constant, avocat du CSE (Comité Social et Economique) réagit.
La cour admet dans sa proposition que la proposition de Karukéra et Casbat est imparfaite mais que c'est la seule qui permettrait la réouverture de l'hôtel. C'est une décision extrêmement négative pour les salariés puisqu'ils vont tous être licenciés dans les jours qui arrivent
À ÉCOUTER Raphaël Constant, avocat du CSE
Un éventuel pourvoi en Cassation ne suspendra pas la décision.
Pour rappel, le tribunal mixte de commerce avait prononcé la liquidation – cession de l’hôtel le 18 octobre dernier. Le groupe Monplaisir, puis les salariés avaient fait appel.
L'hôtel sera rasé
La décision de liquider avait alors été suspendue.
La société Karukéra avait proposé de racheter l'établissement et le terrain pour un montant d'1 million d'euros.
L’hôtel repris sera rasé pour une reconstruction d’un nouvel établissement, à neuf. Le groupe s’est engagé à reconstituer un hôtel dans un délai de 36 mois à 5 ans.
Les salariés ne sont pas repris dans ce projet.
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