À 31 ans, Zibeline expose « Errance vers l’Horizon » à la bibliothèque Schœlcher
Jusqu’au 28 avril, l’artiste martiniquaise Zibeline présente « Errance vers l’Horizon », une exposition immersive à la bibliothèque Schœlcher. Un voyage onirique qui mêle l’art, la science et la poésie dans son univers.
Depuis le début de la semaine, la bibliothèque Schœlcher accueille « Errance vers l’Horizon », une exposition signée Zibeline, jeune artiste plasticienne de 31 ans.
Gratuite et accessible à tous, cette exposition invite le public à plonger dans un monde singulier où l’imaginaire dialogue avec la science et l’émotion.
Une imagination débordante
Les œuvres présentées s’inspirent de la nature, de la biologie, de l’espace, mais aussi de réflexions personnelles. Une chose est sûre, Zibeline ne manque pas d’imagination.
Mon exposition aborde le thème de l'errance vers l'horizon. C'est comme un voyage physique en vrai pour affronter l'inconnu. Ou encore, ça peut être aussi un authentisme de l’imaginaire. Si on ne peut pas ou on ne veut pas voyager physiquement, c'est pour affronter tout imprévu. Et tout imprévu peut être agréable, soit au contraire amer.
Elle joue avec les matériaux et aime les associer selon leur texture, leur rendu et leur résistance dans le temps.
Je suis artiste polyvalente, c'est-à-dire que je touche un peu à tout, plasticienne avant tout. En dehors de cela, je fabrique aussi des meubles. En priorité, les techniques que j'utilise le plus, c'est notamment la langue de Chine et aussi le feutre à alcool pour le compléter. Et du stabilo aussi, parce que mine de rien, c'est très résistant au temps. Il m'arrive également d'associer de l'acrylique avec. Je change de matériau en fonction de leurs possibilités et de leurs limites.
Une mère très fière
Sa mère, Marie-Annick Paulin-Pyram, présente à ses côtés, évoque la fascination de Zibeline pour l’infiniment petit, les insectes, mais aussi pour l’univers et ses mystères.
C’est une amoureuse de tout ce qui est insectes, de la nature, de l’environnement, de l’immensité du cosmos, puis de la petitesse du minuscule. Elle aime beaucoup le minuscule et on confronte l’immensité du minuscule avec l’immensité de l’univers. Et puis, en plus, la petitesse de nous, ce que nous représentons par rapport à l’univers. Elle est à la fois scientifique et artiste, elle fait des expériences, elle fait des mélanges et elle étudie plusieurs process.
Zibeline espère que cette exposition suscitera la curiosité des Martiniquais et leur donnera envie de venir découvrir son travail, jusqu’ici peu connu du grand public.
L’exposition « Errance vers l’Horizon » est visible jusqu’au lundi 28 avril à la bibliothèque Schœlcher.
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