44 associations réunies à Sainte-Marie pour le festival Bèlè Djouba

Musique, chants et danse ont rythmé la ville de Sainte-Marie, ce samedi (29 novembre) à l’occasion de la 4ème édition du festival Bèlè Djouba, organisé par la coordination Lawonn Bèlè.

44 associations de Martinique, de France hexagonale et de Guyane étaient présentes au domaine de Fonds-Saint-Jacques. 

Au programme : danse, chanté bèlè, ti bwa, film sur l’histoire du bèlè, atelier tambour… 

L’occasion également de mettre en avant toutes les réalisations faites par les personnages du monde bèlè : vêtements, albums, livres. 

« Un univers, un état d’esprit »

Lélia Clio, trésorière de la coordination Lawonn Bèlè, a expliqué le sens de cette manifestation. 

Patrimoine culturel

Lyncia était au rendez-vous. En 2018, elle avait choisi l’option bèlè au baccalauréat. Pour elle, c’était important parce que c’est un pan de la culture martiniquaise.

Un héritage fragile, qui a bien failli disparaître dans les années qui ont suivi l’abolition de l’esclavage.

Mais fil des années, le bèlè séduit de plus en plus de jeunes.

La plupart des associations de l’île affichent désormais complet lors des créneaux d’entraînement.

Une véritable victoire pour Lawonn Bèlè, qui s’évertue à transmettre et à faire vivre ce patrimoine culturel.

Il faut continuer et ne pas lâcher notre culture. Dans notre manière de grandir, de se construire, ça nous donne de la force. Il faut continuer et résister, car la vie n’est pas facile.

Le bèlè est accessible à tous dès l’âge de 3 ans et jusqu’au bout de sa vie.

Benoît Rastocle, gran-mèt bèlè, aura 94 ans le 11 décembre prochain. Depuis son plus jeune âge il pratique la discipline