L’État soutient la Banque alimentaire de Guadeloupe, qui compte plus de 22 000 bénéficiaires

Visite de terrain pour le préfet, Thierry Devimeux, au siège de la Banque alimentaire de Guadeloupe, ce mardi matin (4 novembre), à Jarry.

A quelques jours du lancement de la grande collecte nationale, les 28 et 29 novembre prochains, c’était l’occasion de faire le point sur le fonctionnement et les projets de cette structure qui doit faire face à une demande toujours plus grandissante dans l’archipel.

Signatures de conventions

Le représentant de l’État a signé plusieurs conventions avec la Banque alimentaire, notamment pour l’achat de fruits et légumes produits par les étudiants de l’Agrocampus de Guadeloupe, ainsi que d’équipements.

Le préfet, Thierry Devimeux, est revenu sur les conventions signées ce mardi et ce qu’elles vont apporter à la BAG.

Les politiques sociales, les politiques de solidarité que mène l'État ont besoin de s'appuyer sur des structures associatives comme cette Banque alimentaire. Le dernier kilomètre de l'action publique, ce sont elles qui le mènent. Et pour leur permettre de mener cette mission, nous les finançons. Ce matin, j'ai signé une convention pour financer des actions auprès des jeunes enfants, potentiellement bénéficiaires de l'aide. Nous avons financé l’achat d'un camion pour apporter l'aide au plus près de la population. Et une convention a été passée avec le lycée agricole pour que les élèves, dans leur cursus de formation de maraîchage, produisent des légumes sur l'exploitation de l’établissement pour les vendre à la Banque alimentaire, ce qui permettra de redistribuer des produits frais, des produits locaux aux Guadeloupéens. Ça aussi, c'est un intéressant comme symbole que des jeunes s'engagent à travers leur apprentissage dans une action de solidarité.

Construction d'un nouveau bâtiment

La Banque alimentaire de Guadeloupe compte plus de 22 000 bénéficiaires. Plus de 1,5 millions de repas ont été distribué en 2024. 

Parmi les projets, la construction d’un nouveau bâtiment aux Abymes, à l’horizon 2030, pour un coût évalué entre 5 et 6 millions d’euros.

Les précisions du président de la Banque alimentaire de Guadeloupe, Marcel Sigiscar.

Nous nous situons dans un espace très exigu actuellement, ce qui nous oblige à louer à l'extérieur pour pouvoir continuer à fonctionner. D'où l'idée de reconstruire ailleurs avec un espace suffisant. La Région Guadeloupe a mis à notre disposition un terrain de 4 000 mètres carrés. Et nous allons établir, comme l'a dit le préfet, un plan de financement. Le Feader nous a fléché et nous allons pouvoir travailler sereinement en espérant que nous aurons bientôt des locaux plus spacieux et plus fonctionnels pour accueillir les salariés, les bénévoles qui viennent tous les jours et puis avoir une logistique performante.