Procès de « Blow » pour son tableau représentant Emmanuel Macron décapité

Les chefs de poursuites retenus par la Justice sont la « provocation publique et directe, non suivie d’effet à commettre un crime » ainsi que « la complicité ». 

Des faits qui remontent au 17 janvier dernier, lorsque le tableau en question représentant la tête du président, décapitée et brandie en l’air, avait été exposé, parmi d’autres, sur le site en chantier du centre des arts. 

Emmanuel Macron en partie civile

Emmanuel Macron avait alors déposé plainte et c’est son avocat Maître Jean Ennochi qui devrait le représenter au procès, en partie civile.

En défense, une multitude de conseils aussi, dont certains bien connus comme Maître Arneton et Edmond-Mariette de Martinique, le bâtonnier Germany, Maîtres Tacita et Gélabale de Guadeloupe ou encore le célèbre Juan Branco de Paris. 

Au centre des débats, l’artiste guadeloupéen « Blow » de son vrai nom François Moulin et deux autres mis en cause dont le commissaire d’exposition et l’organisateur de l’époque. 

Liberté d'expression ou provocation ? 

Sous réserve de demande de renvoi, les débats s’annoncent d’ores et déjà tendus car rappelons que l’affaire a fait grand bruit, notamment en matière de liberté d’expression artistique. 

Lors des 3 mis en examen en mai dernier, plusieurs soutiens et collectifs s’étaient rassemblés devant le tribunal pointois, on peut donc imaginer qu’ils en feront de même ce mardi matin.