Il enferme et brutalise son ex compagne à cause d'une vidéo

Par 12/09/2024 - 11:10 • Mis à jour le 12/09/2024 - 11:15

Hier mercredi (12 septembre) en comparution immédiate, un ex conjoint de 28 ans devait s’expliquer sur des violences conjugales. Il avait dans un appartement des Abymes, brutalisé la mère de leurs enfants. En cause, une vidéo selfie partagée par la victime sur les réseaux, se plaignant financièrement. Le prévenu s’est senti visé et a décidé d’en découdre en la séquestrant plusieurs heures. Elle a dû simuler un suicide pour pouvoir s'échapper.

    Il enferme et brutalise son ex compagne à cause d'une vidéo

Lundi matin, une mère avec ses deux enfants de 17 mois et 4 ans en voiture, constate que son ex conjoint se trouve dans le parking de sa résidence L’homme a l’habitude de venir voir les petits mais là, il semble énervé. La femme ne s’attarde pas et repart. Le soir venu, elle revient, l’autre véhicule n’est plus là. Pensant que l'individu est parti, elle monte dans son apparemment, sauf qu’il l’attendait au détour d’un couloir. Il la traine alors par les cheveux et s’enferme à clé dans le domicile, le tout devant les jeunes témoins apeurés. 

Elle simule un suicide 

L'ancien compagnon lui confisque son téléphone, débranche tous les câbles internet. Un calvaire qui durera plusieurs heures jusqu’à ce que la victime à bout de force, décide d’user d’un stratagème : elle avale au moins 7 comprimés de somnifère, simule un malaise et demande l’aide des pompiers sous peine de mourir. Paniqué, son ami la libère, elle se fait rapidement vomir et parvient à s’enfuir. 

Une vidéo partagée par la victime 

Lors de l’intervention, les policiers retrouveront un couteau à cran d’arrêt sur le suspect. Le mobile initial serait lié à une vidéo de la femme critiquant les mauvais pères qui ne donnent pas assez d'argent. Il s’est senti visé et rabaissé, au point de venir en découdre chez elle. Lui a tenté de minimiser les violences. 

Des explications incohérentes loin de la réalité a opposé le Parquet qui a requis 15 mois de prison dont 6 fermes avec mandat de dépôt et interdiction de contact. Peine suivie mais sans incarcération, avec à la place une surveillance électronique, le mis en cause étant inséré professionnellement.

 

 


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