Contrôle judiciaire pour l’homme suspecté d’agressions sexuelles sur mineurs aux Saintes
Le quadragénaire originaire de Terre-de-Haut interpellé aux Saintes, le 6 octobre dernier, pour agressions, exhibitions sexuelles et corruption de mineurs de 15 ans, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, ce mardi après-midi (14 octobre), par le tribunal judiciaire de Basse-Terre.
Le Saintois de 45 ans, mis en examen et placé en détention provisoire, le 8 octobre dernier pour agressions, exhibitions sexuelles et corruption de mineurs de 15 ans - un garçonnet et quatre fillettes âgés d'une dizaine d'années -, a été remis en liberté, ce mardi après-midi (14 octobre), et placé sous contrôle judiciaire par le tribunal judiciaire de Basse-Terre.
Détention provisoire
Pour rappel, une femme avait également été arrêtée, le 6 octobre, à Terre-de-Haut, dans le cadre de cette enquête. Présenté au parquet, puis à un juge des libertés et de la détention deux jours plus tard, le couple avait été placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement.
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Les magistrats avaient alors suivi les réquisitions du ministère public qui avait sollicité le maintien en détention du quadragénaire et de sa comparse, évoquant notamment la gravité des poursuites et l'impact que les faits présumés avaient eu à Terre-de-Haut et dans la population de l’île.
Demande de remise en liberté
Mais le mis en cause avait formulé une demande de mise en liberté très rapidement après son incarcération.
Son avocate, Me Sandra Adonis, a soulevé des arguments favorables au prévenu, en précisant, notamment, qu'il disposait d'un casier judiciaire vierge et qu'il présentait des garanties. Pour elle, le placement sous contrôle judiciaire, pouvait suffire, faisant valoir qu’il était prêt à le respecter scrupuleusement.
Sous contrôle judiciaire
Le mis en cause a ainsi obtenu gain de cause. Placé sous contrôle judiciaire, il a obligation de pointer une fois par semaine à la gendarmerie de Sainte-Rose, commune où il va résider chez un proche.
Il a aussi interdiction de se rendre aux Saintes et d'entrer en contact avec l’autre personne impliquée dans ce dossier, toujours détenue au quartier des femmes du centre pénitentiaire de Fonds-Sarail, à Baie-Mahault. Il a, par ailleurs, interdiction d'entrer en contact avec les victimes et leurs familles.
Le couple doit être jugé le 25 novembre prochain devant le tribunal judiciaire de Basse-Terre.
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