Un couple interpellé aux Saintes pour agressions sexuelles sur mineurs

Par 08/10/2025 - 11:57 • Mis à jour le 09/10/2025 - 09:27

Un couple est actuellement dans le viseur de la justice. La justice soupçonne le duo d'agressions et d'exhibitions sexuelles, de détention et de diffusion d'images à caractère pédopornographique, sur mineurs de 15 ans et de corruption de mineurs.

    Un couple interpellé aux Saintes pour agressions sexuelles sur mineurs
photo d'illustration

C’est l’émoi aux Saintes après l’interpellation par les gendarmes, ce lundi (6 octobre), à Terre-de-Haut d'un couple de Saintois.

Un homme d'une quarantaine d'années et une femme atteignant la trentaine ont été présentés, ce mercredi matin (8 octobre), à un juge des libertés et de la détention, au palais de justice de Basse-Terre, pour s'expliquer sur des faits d'agressions, d'exhibitions sexuelles et de corruption de mineurs de 15 ans. Ils doivent également répondre de détention et de diffusion d'images à caractère pédopornographique. 

Enquête préliminaire

Selon nos informations, ils se fréquentent de près, même s’ils vivent chez leurs mères respectives 

La jeune femme travaille comme agent de service à l'école primaire de Terre-de-Haut alors que son compagnon est conducteur d'engin de chantier et sapeur-pompier volontaire. 

Les deux prévenus ont été interpellés, ce lundi (6 octobre), sur leur lieu de travail, par les gendarmes pour être transférés, menottés, dans une embarcation qui les a directement conduits à la brigade de recherches de Saint-Claude, à qui le parquet de Basse-Terre a confié une enquête préliminaire. 

A l’issue de leur garde à vue, ils ont été présentés devant le procureur de République à Basse-Terre, qui a requis leur placement en détention provisoire.

Ce mercredi soir, le juge des libertés et de la détention a décidé de leur placement en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet. 

La date de leur jugement a été fixée au 25 novembre prochain, devant le tribunal judiciaire de Basse-Terre.

Perquisitions

Selon certaines indiscrétions, les gendarmes ont procédé à plusieurs perquisitions, tant sur le lieu de travail des deux personnes concernées qu'à leur domicile respectif, ainsi que dans des gîtes où la jeune femme faisait également du ménage.

C'est le beau-père de l'une des petites victimes présumées qui aurait alerté les gendarmes sur des faits qui remonteraient aux années 2022 à 2024. 

Toujours selon certaines sources, les faits dénoncés se seraient déroulés au domicile de la jeune femme, alors qu’elle gardait des enfants.

La jeune femme serait sous l'emprise de son compagnon qui serait l'instigateur de ces exactions. 

Au-delà de la stupeur et de l'émoi suscité par ces révélations, on se demande comment ce scénario présumé a pu durer aussi longtemps.

Cellule d'écoute

A noter que l’une des mises en cause ayant été interpellée au sein de l’école de Terre-de-Haut, le rectorat a indiqué, par voie de communiqué ce mercredi, qu’une cellule d’écoute était d’ores et déjà mobilisée.

Monsieur le recteur, Gabriele Fioni, comprend l’émotion que cette interpellation peut susciter. Il demande à chacun de respecter le temps de l’enquête et de contribuer à préserver un climat serein, indispensable aux apprentissages des élèves.


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