Rentrée scolaire 2025 : « Il manque des professeurs », constate le SNCL
Lors de son assemblée générale de rentrée, ce samedi (13 septembre), le SNCL (Syndicat national des collèges et lycées) a dressé un premier bilan de la rentrée 2025. Il déplore l’augmentation des effectifs par classe et le manque de professeurs dans plusieurs établissements.
L’assemblée générale de rentrée du SNCL, le syndicat national des collèges et lycées, a eu lieu, samedi matin (13 septembre), au centre Robert Hertin, aux Abymes.
L'occasion pour le syndicat de dresser un premier bilan de la rentrée 2025 dans les collèges et lycées de l’archipel et d'évoquer les diverses problématiques rencontrées dans les établissements.
« Pas contents de cette rentrée »
Et d’après le secrétaire du SNCL, Teddy Tancons, il y a un certain nombre de points de tension.
Ça nous permet de faire le point sur la rentrée, sur l'état du bâti, des établissements. Mais ce qui nous importe surtout, c'est de vérifier que dans chaque classe, il y a un professeur. Malheureusement, nous constatons cette année, comme les années précédentes, il manque des professeurs dans plusieurs disciplines, dans plusieurs établissements. Il faudrait peut-être faire le lien avec les suppressions de postes qui ont été opérées. C’est le premier constat que nous faisons. Le deuxième, c'est que ces suppressions de postes ont contribué à augmenter les effectifs dans les classes. Nous ne sommes pas contents du tout de cette rentrée et nous allons d'ailleurs le faire savoir au recteur qui nous a convoqué à une réunion de rentrée bientôt. Nous ne sommes pas satisfaits de cette rentrée parce que ce que nous avions prévu arrive.
Santé mentale
Claude Éliezer-Vanerot, correspondante du SNCL au collège Maurice Satineau, revient sur d'autres sujets évoqués lors de cette assemblée générale de rentrée.
Nous avons des informations, par exemple, sur les 40 % qui vont être touchés. Depuis le 1ᵉʳ mars, ça va être rétroactif, pour ceux qui sont congés de longue maladie, les 40% vont être impactés. Donc, on va avoir des informations concernant cela. Et puis, la santé mentale, c'est maintenant le grand mot, avec la lutte contre le harcèlement. On va voir quelles sont les nouvelles informations, les nouvelles manières de procéder pour voir comment on peut faire au mieux pour les élèves.
« Manque de moyens »
La santé mentale est devenue grande cause nationale cette année. Elle est au cœur des préoccupations du syndicat, tant concernant les élèves que les enseignants.
A ce sujet, le SNCL a convié Frédéric Scheider, praticien en établissement public de santé mentale, afin de faire le point sur la situation.
La santé scolaire recouvre aussi, avec les psychologues scolaires, la santé mentale. Elle est très défaillante partout sur le territoire national. Aujourd'hui, l'état des moyens en santé mentale sur tout le territoire national est tellement raboté qu'on n'est pas moins bien lotis ici qu'en Métropole. Il y a un manque de moyens, un manque de suivi et aussi un manque de vocations. Qui veut être médecin scolaire aujourd'hui ? Des places, il y en a. Il y a aussi une crise d'attractivité de tous les postes de santé dans le système public. Je travaille dans un hôpital, donc je le sais très bien.
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