Violences scolaires : la Fédération des parents d’élèves de Guadeloupe appelle à la mobilisation

La Fédération des parents d'élèves (FAPEG) tire la sonnette d'alarme.

Récemment, le collège de Grand-Camp, aux Abymes, a subi des actes de vandalisme, tandis qu'une enseignante a été agressée physiquement par un élève dans le lycée professionnel Louis Delgrès du Moule.

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Autrefois improbables, de tels actes se produisent aujourd'hui avec une banalisation choquante.

Ils ne doivent selon le syndicat, pas être considérés comme des cas isolés.

Appel à une mobilisation collective

Pour Marius Noël, président de la FAPEG Guadeloupe, une réflexion urgente doit être menée sur la violence en milieu scolaire, impliquant tous les acteurs afin de contrer ce phénomène.

Ce n'est pas nouveau. Ça fait un moment que nous alertons sur les situations de violences au sein des établissements scolaires. Les événements récents nous poussent à réagir. Il est vraiment temps de passer à l'action, de débattre de la situation et d’entrevoir des solutions pérennes. C'est la famille d'abord qui éduque les enfants, mais nous sommes dans une société où la violence s'exprime de manière décomplexée. Ce n'est pas seulement du côté de l'école qu'il faut regarder, mais il faut que tous les acteurs de la société se mobilisent : les politiques, l'État, les collectivités locales, les associations du culte… Nous allons voir comment les uns et les autres réagissent. Ce que nous avons comme intention, c'est d’interpeller individuellement tous les acteurs pour savoir si on peut mettre en place une mobilisation commune.