Le SPEG Guadeloupe demande un plan d’urgence contre la violence scolaire
Le syndicat des personnels de l’éducation en Guadeloupe (SPEG) ajoute sa voix à celles qui dénoncent les menaces proférées contre un professeur du lycée Jardin d’Essai. Ils les mettent sur le compte de la désacralisation de l’institution scolaire.
Dans un communiqué publié ce jeudi (22 mai), le SPEG s’insurge de l’incident du lycée Jardin d’Essai tout en rappelant qu’il est la preuve d’une montée de violence dans les établissements scolaires de l’archipel.
“Cette situation n’est malheureusement pas isolée. Les violences répétées au collège Rémy Nainsouta de Saint-Claude, des menaces avec armes encore un élève du collège Félix Éboué de Petit-Bourg et d’autres faits similaires dans plusieurs établissements de l’archipel, révèlent un phénomène systémique que les autorités ne doivent plus ignorer.”
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Un plan d'urgence rapide
Constatant la dégradation des conditions de travail des personnels de l’Éducation nationale, le syndicat demande à ce que des mesures rapides soient prises avec un renforcement des dispositifs de sécurité, des sanctions exemplaires et dissuasives contre les fauteurs de troubles (dans l’école, mais aussi sur l’espace numérique) et un plan d’urgence global contre la violence scolaire.
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