Menaces de mort sur les réseaux, mobilisation au lycée Jardin d’Essai

Par 22/05/2025 - 13:39 • Mis à jour le 23/05/2025 - 05:22

Les cours ont été suspendus ce jeudi (22 mai), au lycée Jardin d’Essai, aux Abymes, après qu’un professeur a reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux. Une plainte devrait être déposée par la victime.

    Menaces de mort sur les réseaux, mobilisation au lycée Jardin d’Essai
@Rinsy Xieng

Une partie du personnel du lycée Jardin d'Essai aux Abymes est mobilisée, ce jeudi (22 mai), à la suite de menaces de mort publiées sur les réseaux sociaux par, semble-t-il, un élève de terminale.

Une enseignante aurait tiré la sonnette d'alarme, car les propos sont clairement inquiétants.

Les cours suspendus

Les cours ont donc été suspendus ce jeudi et une plainte devrait être déposée par la victime.

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« Il faut que cette violence s'apaise »

Les syndicats aussi montent au créneau et disent stop après les divers incidents survenus récemment en milieu scolaire. Jocelyne Lewis, représentante UNSA.

Il faut dénoncer cette montée de violence au sein des établissements contre l'équipe pédagogique. Il faut que cette violence s'apaise. Il faut que ça s'arrête. On ne veut pas qu’il arrive ce qui s'est passé en Métropole avec Samuel Paty. On ne veut pas de minute de silence. C'est maintenant qu'on doit freiner un élève qui a fait des menaces de mort via les réseaux à professeur. Pour moi, c'est grave et il faut vraiment qu'on réagisse. Il ne faut pas attendre. Il ne faut pas prendre les choses à la légère. En tant que professeur, on a une conscience professionnelle. On se dit il faut continuer, il y a les examens, etc. Mais à un moment donné, il faut arrêter et dire stop.

« Récurrences des incidents »

Dans un communiqué daté de ce jeudi (22 mai), la Fédération des associations de parents d'élèves de la Guadeloupe (Fapeg), se dit interpellée par la récurrence des incidents, ces derniers temps dans les établissements scolaires.

Pour rappel, le 10 avril dernier, un élève de 11 ans, scolarisé en classe de 6ème, a été frappé par d’autres élèves plus âgés, au collègue Rémy-Nainsouta, à Saint-Claude. 

Le 12 mai, une plainte a été déposée à la suite de menaces avec arme subies par un élève du collège Félix Eboué de Petit-Bourg. Des faits qui s’étaient produits à proximité de l’établissement.

Et plus récemment, le 20 mai, un nouvel incident entre deux élèves, dont l’un avait une maire de ciseaux, s’est produit au collège de Saint-Claude, provoquant hier le droit de retrait de certains enseignants.

Des incidents à répétitions qui font réagir la Fapeg :

La FAPEG tient à apporter son soutien total aux élèves victimes et à leurs parents et condamne avec la plus grande fermeté ces actes qui n’ont rien à faire dans un environnement scolaire, et nulle part ailleurs.

Ces faits précise-t-elle, se déroulent dans l’environnement de l’école, mais ne lui sont pas totalement imputables.

Dans les familles, au travail, sur la route, sur les terrains de sport. Certains pensent que pour se faire entendre, se faire respecter, doivent user de violence, verbale ou physique.

Selon la Fapeg, « il y a une vraie réflexion à mener sur ces situations, avec tous les acteurs de la société, afin de trouver ensemble des solutions pour que s’arrêtent les violences, notamment au sein des établissements scolaires ».

Retrouvez ci-dessous le communiqué de la Fapeg.


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