Une femme meurt de la fièvre jaune en Guyane
L'information n'a été révélée que lundi (21 août 2017) par l'ARS. Une femme est décédée en Guyane des suites de la fièvre jaune au début du mois d'août. De quoi rappeler la nécessité de la vaccination contre cette maladie.
Depuis 1967, plus question d’entrer en Guyane sans son carnet jaune. Il s'agit de l’attestation d’une vaccination obligatoire contre une maladie qui se propage très vite.
Comme ses cousines dengue, zika et chikungunya, la fièvre jaune se transmet par l’intermédiaire du moustique. Le parcours de l'épidémie est simple. L'insecte pique un singe porteur de la maladie avant de la transmettre à l'homme par le même procédé.
En février dernier, le Brésil a dénombré plus de 200 cas de fièvre jaune. C’est justement à la frontière brésilienne le long du fleuve Oyapock et dans la région de Sainte-Elie que la victime aurait contracté la maladie. Avant elle, la dernière personne décédée de la fièvre jaune était une amérindienne de Maripasoula à la frontière Surinamaise. C’était en 1998. Autant dire que les cas mortels sont rares. C’est en grande partie grâce à la vaccination.
Tout résident ou touriste âgé de plus d’un an doit obligatoirement recevoir une dose de vaccin qui l’immunise à vie. Depuis le 1er février 2016, il n’est plus nécessaire de faire une piqûre de rappel. S’il touche désormais peu d’humains, le virus circule néanmoins toujours avec les mêmes symptômes : fièvre, frissons, vomissements, douleurs musculaires, maux de têtes. Dans 15% des cas, le malade peut même faire une hémorragie et présenter des troubles hépatiques ou rénaux.
La maladie est encore présente en Amérique du Sud, en Amérique centrale et en Afrique. L’an dernier, l’Angola et le Congo ont vécu la pire épidémie de ces 30 dernières années. Plus de 30 millions de personnes avaient été vaccinées pour l’enrayer.