Les attentes professionnelles des générations Y et Z diffèrent de leurs aînés
Dans le cadre d’un séminaire interrégional qui s’est déroulé en fin de semaine, des professionnels de l’emploi se sont penchés sur une question : comment aider les entreprises à embaucher et garder nos jeunes ?
Cette question a fait l’objet de débat entre des psychologues du travail et des agents de Pôle emploi de Guadeloupe et Martinique. Le but de ce séminaire de deux jours était d’aborder la recherche de travail sous l’angle psychologique.
Pour ce faire, les sociologues divisent la société entre plusieurs catégories d’âge. Les baby-boomers, nés après la Seconde Guerre mondiale, la génération X qui a suivi, puis les Y nés entre 1980 et 1995, les Z entre 1995 et 2010, et les Alpha, nés après 2010.
Des notions à prendre en compte
L’accent était particulièrement mis sur les attentes et exigences professionnelles des générations Y et Z, dont le rapport au travail se distingue de celui de leurs aînés. Ces premiers seraient plus focalisés sur leur bonheur personnel et leurs façons de se comporter en entreprise peuvent bousculer les employeurs.
C’est ce qu’explique Raymond Otto, sociologue et anthropologue :Les baby-boomers et générations X ont été éduqués dans l'obéissance, c'est-à-dire que ce sont des gens qui vont s'inscrire dans des carrières lisses. Si les baby-boomers ont fait un métier supplémentaire dans leur parcours de vie, les générations X en on en fait deux ou trois, pas plus. Par contre, les générations Y et les générations Z et les générations Alpha, elles, sont basées sur d'autres références. La deuxième chose, c'est de préciser que ma notion de bonheur, la notion de bien-être et la notion de réalisation de soi ont une grande importance pour les demandeurs d’emploi.
À noter également que les nouvelles générations portent plus d’attention à l’impact écologique et social des entreprises qu’elles intègrent